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Ligue nationale de football :Joseph Feutcheu en course (27.08.2010)
L’ancien président de la Panthère sportive du Ndé a annoncé sa candidature hier, à Yaoundé.Alors que le comité exécutif de la Fécafoot n’a pas encore fini de travailler sur les textes devant réglementer la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), que Joseph a déjà annoncé son intention de la diriger.
C’était au cours d’une conférence de presse que l’ancien président de la Panthère sportive du Ndé a donnée à l’hôtel Djeuga à cet effet hier 26 août 2010. Un confrère laisse pourtant croire le candidat à la présidence de ladite ligue devrait entre autres être président d’un club de première ou de deuxième division, à défaut d’être membre de l’assemblée générale de la Fécafoot. Des critères qui élimineraient l’orateur, au profit de Faustin Domkeu, président de l’Union sportive de Douala et Antoine de Padoue Essomba Eyenga, d’autres prétendants que l’on annonce.
Là n’est pas le problème pour Joseph Feutcheu qui a un seul argument. Son passage à la tête de la Panthère sportive du Ndé. «En cinq ans, j’ai placé la Panthère là où plusieurs équipes plus anciennes n’ont pas encore pu arriver». Sous la présidence du capitaine d’armée de l’air, Nzui Manto accède en division d’élite en 2007, après un premier passage manqué. Depuis lors, l’équipe qui a toujours occupé l’une des places de la cime du classement, a pu remporter la 50ème édition de la coupe du Cameroun, le deuxième trophée de son histoire. Et même si l’aventure africaine a tourné court, Nzui Manto ne devrait pas se plaindre outre mesure tant c’est une situation commune aux équipes camerounaises qui peinent à inscrire leurs noms sur la scène continentale. Du moins, la Panthère a pu maintenir le cap en championnat, en occupant le 4ème rang. C’est ce bilan que Joseph Feutcheu a détaillé à la presse. L’homme a cru devoir faire un flash back pour expliquer qu’en étant instructeur à l’armée, «j’ai enseigné le football à l’école française de Douala et j’avais une équipe avec Panthère Security, ma structure de sécurité ; et j’ai eu beaucoup de succès avec cette équipe et celle de l’école française. C’est fort de cette expérience que j’ai accepté de prendre la tête de la Panthère». Pour conclure que «je suis un habitué des victoires».
Une façon d’insinuer qu’il se voit déjà à la tête de la Lfpc.
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Ducoup, Joseph Feutcheu invite déjà ses éventuels concurrents à la rejoindre : «seule l’union fait la force et je suis sûr que si les autres veulent aussi ce poste, c’est qu’ils ont quelque chose à apporter; et il faut que tout le monde regarde dans la même direction», clame-t-il. Car poursuit-il, «c’est l’honneur du pays qui est en jeu ; et nous avons intérêt à ce que notre football avance puisque le Cameroun est un pays de football et il doit le mériter». Concrètement, «il faut que la Coupe d’Afrique et la coupe du monde devienne nos propriétés», lance-il. Pour cela, nous devons œuvrer pour «que le Cameroun
Ton martial
A cet effet, en attendant de dévoiler son plan d’action, Joseph Feutcheu voit le développement du football camerounais à travers un projet qui répertorie onze principes majeurs sur lesquels il compte fonder son action. Parmi eux, la gestion optimale du football d’élite, la recherche des voies et moyes pour ramener le public dans les stades, la limitation des transferts fantaisistes de joueurs, une franche collaboration avec les différents corps de métiers qui existent dans le football, l’implication des communes dans la construction des infrastructures, la protection des joueurs et des entraîneurs. Ce dernier respect sur lequel nombre de critiques ne s’accordent pas avec les gestionnaires du football camerounais.
Là, le candidat Feutcheu à qui l’on a souvent reproché d’entretenir une instabilité permanente sur les bancs de touche de la Panthère, ne se sent point coupable. «J’ai fait partir un entraîneur parce qu’il prenait de l’argent aux joueurs pour les aligner», répond celui qui indique que «lorsque je recrute un entraîneur, je le paie parfois cinq à dix fois mieux que le joueur et j’attends des résultats. S’il prend encore le peu d’argent que le joueur a, ce n’est pas normal.». A propos de l’Argentin qu’il a recruté pour la Panthère la saison dernière, l’homme dit que «il ne faisait qu’appliquer ce que l’entraîneur camerounais faisait déjà ; alors j’ai préféré rester avec le Camerounais». Cependant, «j’ai toujours payé leurs droits à ceux que j’ai limogés», se vante-t-il. Le ton martial ne quitte pas du tout le candidat qui s’inspire d’ailleurs de sa formation à la base pour parler de ce qu’il compte faire pour le football.
Écrit par Lindovi Ndjio
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