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Caf : Congrès tranquille à Accra (21.01.2008)
Les élections étant prévus pour l’année prochaine les résolutions ont été adoptées sans échanges houleux.
Emmanuel Gustave Samnick, à Accra
A la Confédération africaine de football (Caf), les assemblées générales se suivent mais ne se ressemblent plus. La 30ème édition qui s’est tenue les 17 et 18 janvier 2008 à Accra, en marge de la 26ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) qui se déroule au pays des Ashantis, a été l’une des plus tranquilles de l’histoire. Une bonhomie qui a sans doute quelque chose à voir avec la décision prise il y a deux ans de ne plus mettre les élections à l’ordre du jour de l’assemblée générale qui se tient au moment de la Can, imitant en cela un virage déjà adopté par la Fédération internationale de football association (Fifa) depuis les élections houleuses de 2002 au congrès de Séoul, la veille de la Coupe du monde Corée-Japon 2002.
C’est en 2009 que Issa Hayatou remettra en jeu son mandat de président de la Caf. A Acrra, il n’y a pas eu même l’élection de quelques membres du comité exécutif, ni des représentants de la Caf au comité exécutif de la Fifa. L’ambiance fétide des moments électoraux empêchait souvent en effet les instances dirigeantes du football international de discuter plus sereinement du développement du football et d’autres sujets d’importance en rapport avec le sport le plus populaire de la Terre.
Joseph Sepp Blatter, le président de la Fifa et invité d’honneur de la Caf à ses assises, n’a pas manqué de célébrer, au cours de toutes ses interventions, «l’unité que l’Afrique a montré au cours de congrès de la Caf».
Les propositions d’amendements aux statuts sont passées comme lettre à la poste. Le principal changement concerne la suppression des hymnes nationaux dans les compétitions africaines inter-clubs, en raison de ce que les joueurs d’un même club peuvent de plus en plus être ressortissants de plusieurs pays. Les deux autres amendements adoptés par l’assemblée générale de la Caf sont des ajustements de forme, pour tenir compte de la nouvelle compétition, le Championnat d’Afrique des nations (Chan).
Le Chan –comme les dirigeants de la Caf ont décidé de l’abréger-, on
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ena justement parlé. Le président de la Caf, Issa Hayatou, a demandé aux associations nationales de songer à inscrire leurs équipes à cette nouvelle compétition, parce qu’ils ont pour cela jusqu’au 31 janvier. A ce jour, seules une quinzaine de fédérations nationales sur les 53 qui composent la Caf ont inscrit leurs sélections nationales amateurs.
Le sujet de la période de l’organisation de la Can a resurgi a cours de ces assises d’Accra. Mais le président de la Caf a été ferme : «La Can va continuer à se jouer en janvier-février, et peut-être revenir au mois de mars. Parce que c’est à la demande des Européens que nous l’avons ramenée en janvier, parce qu’à cette époque c’était la trêve hivernale en Europe. Maintenant qu’ils ont recommencé à jouer en janvier-février, ils nous demandent de pousser en juin, quand des tornades sévissent en Afrique. Nous ne le ferons pas, sinon ce sera la mort du football africain».
En revanche, la Caf a promis d’examiner la proposition faite par Sepp Blatter, d’organiser la Can les années impaires comme la Copa America, pour éviter que les joueurs africains arrivent à la Coupe du monde (qui se joue en année paire) étant saturés physiquement et psychologiquement. Sur le sujet, les présidents de la Fifa (Blatter), de la Caf (Hayatou) et de l’Union européenne des associations de football (Uefa, Platini), ont du reste tenu une séance de travail à Accra. La tendance est à la négociation en vue de préserver les intérêts de toutes les parties.
Le débat qui a failli être vif concerne la décision prise par le comité exécutif de la Caf de mutualiser la commercialisation des droits télé dans une négociation unique pour toutes ses fédérations membres pendant les prochaines éliminatoires couplées de la Coupe du monde et de la Can 2010. Ceci est une bonne nouvelle pour les «petites» fédérations qui tirent le diable par la queue. Ce sont les «grands» pays, ceux qui peuvent s’offrir leurs propres sponsors, qui ont protesté. Là encore, le président de la Caf a précisé que nul n’était contraint d’adhérer à cette formule de mutualisation et restait libre de gérer ses droits sur les matches joués à domicile. Ce qui a apaisé du coup les inquiétudes.
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