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Nicolas Nkoulou Ndoubena : La pointure d’un dauphin (27.01.2010)
Malgré les huit buts encaissés par les Camerounais pendant la Can, le défenseur de Monaco est irréprochable.
S’il y a un joueur camerounais qui peut être exempt de grand reproche lors de 27ème édition de la Can, où le Cameroun est sorti en quart de finale, éliminé par l’Egypte, son éternel bourreau, Nicolas Nkoulou Ndoubena est parmi. Athlétique à souhait, il a gagné de nombreux duels face aux véloces attaquants des Pharaons. Bien qu’il ait été impliqué sur le but encaissé par les Lions face aux Panthères, le défenseur central de Monaco, a réussi sa Can. Les choix tactiques de Paul le Guen ont poussé le jeune Nicolas Nkoulou, 20 ans, a joué dans la charnière défensive du Cameroun parfois avec Chedjou et par moment en tenant compte de la présence Rigobert Song Bahanag. Assez complémentaire de ces derniers, son rendement sur le terrain est resté bon.
Des options stratégiques qui n’ont pas perturbé l’ancien pensionnaire de la Kadji Sport Academy.
Depuis ses débuts en sélection nationale lors d’un match amical face à l’Afrique du Sud en septembre 2008, Nkoulou a été de tous les matches avec les Lions indomptables, Contribuant ainsi à la qualification de son pays pour le mondial Sud-africain. Défenseur technique, ses amis d’enfance l’appellent affectueusement Laurent Blanc. Un surnom que l’ancien élève du Lycée de Mballa II essaye de bien assumer. Lors de la phase aller du championnat de ligue I de la saison en cours, il a disputé 13 matches. Polyvalent, il a joué certains matches au poste de milieu défensif. Après sa participation aux jeux Olympiques de Beijing 2008, Nicolas Nkoulou Ndoubena, a connu des débuts en fanfare en championnat de Ligue 1. Alignant neuf matches
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d’affilée, avec chaque fois des prestations encourageantes. Revenu d’Afrique Sud, après avoir fêté sa première sélection chez les «grands Lions» lors d’un match amical perdu face aux Bafana Bafana (2-3), il a peu à peu perdu sa place de titulaire avant de refaire surface. Après 28 journées de Ligue 1, la saison dernière, l’un des plus jeunes défenseurs centraux du championnat d’élite cumulait néanmoins 16 matches dont 14 dans la peau d’un titulaire.
Arrivé à Monaco au lendemain du Can junior «Congo 2007», il va, lors des tests, vite créer une sorte d’unanimité autour de lui. Son entraîneur d’alors, Rigardo Gomez, le trouvant d’ailleurs «très talentueux». Logiquement un contrat lui est offert et c’est ainsi qu’en novembre 2007, Nicolas Nkoulou s’engage officiellement avec l’As Monaco pour une durée de trois ans. Il n’aura fallu qu’un an et quelques mois à l’ancien international minime, qui a disputé le tournoi de Montaigu en France en 2004, pour passer de la réserve de Monaco à l’équipe première.
Techniquement doué, il fait montre au cours des matches son aisance balle au pied tant avec son pied naturel, le droit, qu’avec son pied gauche qu’il utilise à bon escient pour les relances précises, courtes ou longues. Accrocheur et bon dans les tacles, il est difficilement franchissable par ses adversaires directs. Mais son inexpérience au plus haut niveau le pousse, par naïveté, à commettre des erreurs de placement. Un handicap qu’il ne tardera pas à corriger grâce au conseil de Guy Lacombe, son entraîneur en club et de Paul le Guen, son sélectionneur. Au vu des prestations chez les Lions, Rigobert Song Bahanag peut partir en retraite tranquillement.
Emile Zola Ndé Tchoussi, à Benguela
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