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L’Europe en force (30.06.2006)
Avec six pays en quarts de finale, l’Europe est bien représentée pour s’imposer à "domicile ".
"Nous avons 60% de chances de nous qualifier ". Par cette déclaration, l’attaquant argentin Saviola annonce la couleur pour le premier des quarts de finale demain à Berlin. La confiance de l’équipe argentine est en effet totale. Les Sud-américains sont convaincus de leur supériorité sur des Allemands accrochés à l’état de santé de leur inspirateur de jeu Ballack et de leur buteur Klose.
L’entraîneur allemand Klinsmann n’entretient pas le moindre doute sur la forme de son équipe et surtout son moral. Surtout, le débat sur les choix de l’entraîneur est temporairement clos. L’Allemagne entière s’aligne derrière son équipe nationale. Le soutien des supporter et même de la classe politique donnera certainement des ailes à l’aigle allemand. Mais il lui faudra éviter de passer dans la ligne de mire des Argentins, habiles dans les combinaisons à l’approche de la surface de réparation. Pourvu que Lubos Michel et ses assistants apprécient mieux les hors-jeu.
„ Il est impossible de se concentrer sur le football en pensant à Pessotto „. Le gardien italien Buffon exprime ainsi le choc ressenti par ses coéquipiers dès l’annonce de la chute de l’ancien international, défenseur polyvalent. Le capitaine Cannavaro et quelques autres personnes ont du reste sauté dans un jet pour aller au chevet de leur ancien partenaire. Cet événement pourrait décupler l’envie des Italiens. Ils donneront tout pour leur ancien partenaire. Les Ukrainiens qui ont perdu Voronin pour le reste de la compétition sur blessure devront donc resserrer les rangs autour de Schevchenko.
Le rendez-vous entre la France et le
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Brésil fait saliver les amoureux du beau football, les fans d’un jeu où tout est tourné vers l’attaque. Et chacun des joueurs gardera dans un coin de sa mémoire le souvenir de la finale de 1998. De nombreux acteurs seront encore présents. Pour Thuram, latéral droit en 1998 et défenseur central aujourd’hui, la qualification française contre l’Espagne a procuré „ plus d’émotion qu’en 1998„. Zidane, deux fois buteur lors de cette finale, souhaite terminer sa carrière sur un triomphe. Eliminer le Brésil serait une belle étape de franchie. On souhaite que l’arbitre espagnol Cantalejo ne voie pas en les Français les briseurs de rêve de l’Espagne.
Ronaldo, acteur malheureux de ce 12 juillet 1998 tout comme Cafu et Roberto Carlos, est plus près de la fin de sa carrière que du début. Faire taire aujourd’hui les polémiques sur sa forme physique lui ferait plaisir.
Enfin, le match qui s’annonce chaud dans les gradins et sur la pelouse. Déjà, l’avant-centre portugais Pauleta se plaint du traitement que lui a réservé la presse anglaise en lui prêtant des propos qu’il dit n’avoir pas tenus. Ensuite il y a le style engagé des deux équipes. Des contacts rugueux en perspective. L’arbitre Horacio Elizondo aura du travail.
Tout comme la police allemande. Selon un porte parole de cette police, „ les supporters anglais sont souvent à l’origine de débordements „. Une autre manière polie de parler des hooligans, supporters parfois furieux et casseurs.
Petite question: combien restera-t-il d’équipes non européennes dans le dernier carré ? Sur les huit quarts de finalistes, six sont européens (Allemagne, Italie, Ukraine, Angleterre, Portugal et France) face à deux sud-américains (Brésil et Argentine).
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