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Plaintes CAN 2010 : un arbitrage médiocre (05.02.2010)
Par lemessager
La demi – finale Egypte – Algérie annoncée comme palpitante par de nombreux observateurs, à cause des passions que charrie cette affiche a enregistré un autre record : celui des contestations d’après match contre les décisions du central de la partie. Koffi Codjia puisqu’il s’agit de lui a été désigné par plusieurs journaux, au lendemain de l’élimination de l’Algérie par l’Egypte par le score de 0 but contre 4 comme principal responsable de cet échec « Un arbitrage scandaleux », selon El Watan. « L’arbitre Koffi Codjia envoie l’Egypte en finale », pour El Khabar ; tous deux des titres algériens qui indiquent bien jusqu’à quel point le pays des Fennecs est aujourd’hui convaincu d’avoir subi une injustice à cause d’un arbitre plus qu’incompétent pour ne pas dire plus.
Pour le peuple algérien, l’arbitre béninois a sifflé un penalty et trois cartons rouges contre leur équipe sans raisons techniques. Il a ainsi été, de cette controverse jusqu’à l’organisation d’une campagne virulente contre lui, sur le réseau social Facebook. Le mur créé aura enregistré plus de 500 mille visiteurs en l’espace de deux jours. Pourtant Koffi Codjia n’est pas un bleu du sifflet. Il justifie d’une expérience qui parle. Il a déjà fait deux Coupes du monde (2002 et 2006) et participe à sa 5e CAN. C’est du moins ce que oppose, comme arguments les officiels de CAF comme mobile de sa désignation. Ces débats qui sont allés très loin au-delà des frontières de l’Algérie ont également fait les choux gras d’autres titres dans le reste de l’Afrique comme en occident. Il n’est pas un canard spécialisé qui ne s’est pas appuyé sur ce fiasco arbitral pour traiter du sujet d’un
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arbitrage à tout le moins moyen. Même si des experts comme le Français Bruno Derrien, lui-même ancien arbitre, trouve que les contestions ne sont nées que des changements dans les règles d’arbitrage devenues très strictes au grand dam du public africain habitué à un jeu très physique. Il souligne que « désormais l’inadvertance, la témérité et l’excès de combativité sont sanctionnés. »
D’autres matches ont également été émaillés par de vives protestations contre l’arbitrage .la Côte d’Ivoire qui s’est vu refuser un but valable en prolongations par l’arbitre seychellois Eddy Maillet, contre les Fennecs n’a pas caché sont sentiment d’amertume contre une décision qui aurait pu la relancer dans la compétition. Le Cameroun quant à lui a encaissé un but imaginaire en quart de finale contre l’Égypte alors même qu’il essayait de revenir au score. A ces erreurs objectivement vérifiables, on dénombre de nombreuses plaintes formulées tant par des joueurs que par leurs dirigeants en conférence d’après match. On se souvient que Samuel Eto’o déclarait à la veille de ce quart de finale contre l’Egypte qu’il « souhaitait avoir un arbitre meilleur que celui de la rencontre avec la Tunisie ». Alors même que le Malien Koman Coulibaly qu’il accusait ainsi, était désigné par la presse tunisienne comme celui qui a aidé le Cameroun à obtenir son nul qualificatif. Du coup, des voix s’élèvent pour dénoncer le niveau de l’arbitrage jugé médiocre, des officiels africains. Les tenants de cette thèse proposent la désignation d’arbitres européens comme palliatif à ce problème. Du côté de la CAF, on promet de faire mieux au moment de la sélection des arbitres.
Rodrigue N. TONGUE (Cp)
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