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Vestiaires : Dopage . (24.09.2004)
Dopage
L`analyse de l`échantillon B a confirmé que l`Américain Tyler Hamilton a bien été contrôlé positif par transfusion de sang au Tour d`Espagne cycliste, mais la contre-expertise s`est révélée négative pour son contrôle aux jeux Olympiques d`Athènes, a annoncé hier l`équipe Phonak.
"Je peux garantir que j`ai représenté les Etats-Unis d`Amérique en tant que sportif honnête, propre et fier de l`être", a réaffirmé le coureur dans un communiqué jeudi. "Etant donné que le Comité international olympique ne m`a informé de ma soit-disant violation du règlement antidopage qu`un mois après le jour dit, le 18 août 2004, il m`a été impossible de me défendre auparavant", a-t-il ajouté. "Par conséquent, je prouverai mon innocence", a conclu Hamilton, qui risque une suspension de deux ans. Pour la première fois dans l`histoire de la lutte antidopage, un sportif a été déclaré positif pour avoir eu recours à une transfusion de sang, une méthode interdite jusqu`alors, impossible à démontrer scientifiquement.
Fredericks
Le sprinteur namibien Frankie Fredericks a fait ses adieux à l`athlétisme hier, lors de la réunion de Yokohama, après une longue carrière au plus haut niveau. Le champion a eu droit à une cérémonie d`adieux très émouvante, au cours de laquelle le Namibien, 37 ans le mois prochain, a exprimé ses remerciements envers le Japon. "Eternel second sur 200 m aux jeux Olympiques (Barcelone et Atlanta) et aux Mondiaux (1991, 1995 et 1997), Fredericks a de bons souvenirs avec le Japon, où il avait remporté son seul titre mondial en 1993. Dans l`épreuve reine du 100 m, il n`a également jamais mieux fait que deuxième, toujours à Barcelone et Atlanta. "La seule chose
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que je n`ai pu gagner, c`est une médaille d`or olympique, a confié le Namibien, jeudi. Et c`est la seule chose qui m`a donné envie de continuer à courir. Mais aujourd`hui, je ne pense pas que je serai en forme dans quatre ans à Pékin." "Je sens qu`il est temps pour moi de dire adieu à ce sport", a-t-il conclu.
Tennis
Fabrice Santoro, "le banni", revient par la grande porte des arènes centenaires d`Alicante avec la mission de sauver l`équipe de France de Coupe Davis d`une déroute annoncée contre l`Espagne. Sur le papier, Carlos Moya, 6e mondial, et Juan Carlos Ferrero, 12e mondial, tous deux anciens vainqueurs à Roland-Garros, semblent inaccessibles pour la bande à Guy Forget, privée de surcroît de Sébastien Grosjean. La comparaison avec le difficile déplacement sur le gazon australien, lors de la finale 2001 remportée 3-2, revient pourtant comme un encouragement et le capitaine de l`équipe de France Guy Forget a joué un atout surprise, Fabrice Santoro. Arnaud Clément en a fait les frais et a même été supplanté comme numéro 2 par Paul-Henri Mathieu qui défiera en ouverture le n°1 ibérique Carlos Moya. Santoro a accepté son retour de bonne grâce sans faire la moindre allusion à l`éviction qui l`avait durement touché au cour de l`Open d`Australie 2004. "J`ai réintégré cette équipe grâce aux résultats de ces derniers mois et si Guy me fait confiance c`est qu`il a vu durant les derniers entraînements que j`étais le plus capable de déranger Ferrero. A moi de lui donner raison", a-t-il dit. "Il n`existe aucun joueur au monde capable de dire `Je vais battre Ferrero sur terre battue`. Maintenant, avec mon jeu atypique, dans un grand jour, je pense pouvoir l`inquiéter."
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