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Bloemfontein : Pour l’amour du foot et des Lions (17.06.2010)
La ville de la province de Free State abrite les supporters de football les plus fervents du pays.
Il aura fallu attendre le quatrième jour du Mondial 2010 pour voir Bloemfontein abriter sa première rencontre du tournoi. C’était lundi dernier, 14 juin 2010 entre le Japon et le Cameroun. Dans la matinée, de nombreuses personnes se sont rendues au centre d’accréditation, situé non loin du Free State Stadium, pour prendre leur badge. Parmi eux, on retrouvait les volontaires, le personnel médico-sanitaire, les journalistes, les responsables de la sécurité, etc. En un quart d’heure, il était possible d’avoir son laisser-passer. Puis, progressivement, les différents dispositifs de sécurité vont se mettre en place. Ici, pour les différents spectateurs. Là, pour les journalistes et leurs principaux matériels de travail, qui passent au scanner.
Au fur et à mesure que le temps passe, de nombreuses personnes se dirigent progressivement vers le stade. Certaines n’hésitent d’ailleurs pas à s’arrêter dans l’un des nombreux fast-foods situés en face de l’infrastructure sportive. Si on n’a pas pris la peine de se ravitailler dans un Mac Donald’s, inutile de faire des provisions afin d’y entrer avec une autre étiquette sur le paquet. Selon le comité d’organisation, seule la marque citée plus haut a droit de cité ici, parce que faisant partie des sponsors de la compétition. Dans les artères de la ville, les amoureux du ballon rond immortalisent leur séjour dans la ville, décrite sur Fifa.com comme étant : «la cité qui abrite les supporters de football les plus fervents du pays ». Située au cœur de la province de Free State, elle signifie littéralement « Fontaine aux fleurs ».
Moins de deux heures avant le coup d’envoi de la rencontre, on assistera à un concert de vuvuzelas dont le point
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culminant sera l’entrée du stade. Parmi les supporters camerounais, notamment drapés du vert-rouge-jaune, il y avait beaucoup de ressortissants Sud-africains. Ils n’ont pas hésité à s’offrir maillots, bracelets, drapeaux, bonnets, etc., pour soutenir les Lions indomptables. Mieux, ils étaient nombreux à se rendre au Free State Stadium. «Notre souhait est que le Cameroun batte le Japon. Nous espérons que vous n’allez pas nous décevoir», a espéré une volontaire sud-africaine.
En compagnie des Camerounais, qui ont fait aussi bien le déplacement des différentes villes sud-africaines que du Cameroun, ils ont soutenu les poulains de Paul le Guen pendant toute la rencontre. D’ailleurs, la majorité des spectateurs était entièrement acquis à la cause camerounaise. Ceci s’est manifesté à travers les vuvuzelas dont le son était de plus en plus strident après l’exécution de l’hymne national camerounais.
Puis, la présentation des joueurs de la sélection nationale du Cameroun, qui se fait d’ailleurs sur écran géant. A l’annonce de chaque joueur, c’était des cris et des applaudissements. La palme d’or des applaudissements est revenue au capitaine de la sélection nationale : Samuel Eto’o Fils.
Pendant la rencontre, dès que l’un de ses coéquipiers contrôlait le ballon, le public soufflait de plus belle dans les vuvuzelas. A côté de ces instruments, les sons de castagnettes se faisaient également entendra non loin de la tribune de presse. On frisait l’hystérie, quand c’était au tour de Samuel Eto’o Fils d’avoir le ballon. Malgré cette chaleur et cet engouement, les Lions indomptables n’ont pas pu offrir aux populations de Bloemfontein, la victoire attendue. En espérant que les Super Eagles du Nigeria les rendront plus heureuses ce soir face à la Grèce.
Priscille G. Moadougou, à Bloemfontein
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