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Beach Soccer : Le Cameroun éliminé (09.07.2007)
Les Lions indomptables quittent la compétition sans le moindre point gagné.
Dippah Kayessé
Face à l’Egypte, jeudi dernier, la sélection camerounaise de Beach Soccer encadrée par Jean Pierre Ngwe Bahabege a concédé sa troisième défaite d’affilée, 7 buts contre 6, à Durban en Afrique du Sud où se déroule depuis le 3 juillet dernier, la coupe d’Afrique des Nations 2007. Sans avoir glané le moindre point, les Lions indomptables du football de plage terminent derniers de leur poule. C’est le 3 juillet dernier que la série noire commence pour le Cameroun. Ce jour-là, les Camerounais, opposés aux Nigérians, un remake de la finale de la Can 2006, vont essuyer une sérieuse raclée sur le score de cinq buts contre zéro. Leur deuxième sortie sur la plage à Durban, le lendemain, ne sera pas plus heureux our les poulains de Jean Pierre Ngwe Bahabege, désillusionnés par les "bleus" sénégalais (3-4). Puis, ils vont à nouveau plier pour la troisième et dernière fois face aux Pharaons d’Egypte. Logés dans la poule "B", rebaptisée poule de la mort, les Lions indomptables du Cameroun, étaient pourtant champions d’Afrique en titre et tête de poule.
Et pourtant, pour leur première participation en 2006, ils avaient fait d’un coup d’essai, un vrai coup de maître avec à l’actif une qualification pour la coupe du monde disputée au Brésil en 2006. Cette année, tombant de défaite en défaite, les lions du Beach Soccer ont connu toutes les peines du monde pour s’imposer sur une plage où ils avaient fait rêver plus d’un, l’année dernière. Ils n’ont donc pas pu valablement défendre leur titre gagné sous l’encadrement technique de Joseph- Antoine Bell, ex- Lion indomptable de football. "Il est inadmissible que les dirigeants disent avant la compétition qu’ils ont eu tous les moyens et que
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l’équipe ait un résultat qui n’est même pas comparable avec celui qu’on a eu sans moyen", a commenté Joseph-Antoine Bell.
Comment comprendre réellement la déception laissée par les Lions indomptables, version Beach Soccer, un an seulement après le triomphe de Durban? Parmi les raisons avancées pour expliquer la déculottée de Durban 2007, les observateurs évoquent davantage l’absence d’une préparation rigoureuse, le ventre mou du sport camerounais. Selon quelques indiscrétions, les jours de stage interne "en catimini" passés à Kribi sur les bords de l’Atlantique furent assez nuageux. Au menu, grogne, revendications, tension, risques de grève…, apprend-on. "Les enfants ont fait preuve de beaucoup de volonté et de sacrifices. Nous avons amorcé un changement de cap", a déclaré malgré tout au téléphone Jean Louis Palla, président de la récente commission nationale de Beach Soccer au sein de la Fécafoot, à quelques heures de leur départ pour Durban, presque en catimini.
"C’est justement ce qui s’était produit l’an dernier alors que nous étions à notre première participation. Dommage que l’on recommence avec les mêmes erreurs et que l’on se complaise dans la médiocrité", a continué Joseph- Antoine Bell, écarté de la sélection sans annonce. "Depuis plus de huit mois, personne ne m’a approché pour parler du Beach Soccer", a-t-il confié. Un coup d’œil jeté sur la liste des joueurs présents à Durban laisserait dubitatif plus d’un. De tous les champions de l’édition de 2006, seul Pascal Mbeyo a été reconduit aux cotés des ex- footballeurs tels que Jean René Eyoum, Jean Paul Mbang Penda… "C’est tout simplement une aberration que de remplacer les champions par des inexpérimentés. C’est là un des péchés capitaux de la direction technique qui a ainsi étalé ses limites", a conclu l’ancien international.
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