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Alexandre Morfaw : “ Je suis fier de jouer pour le Cameroun ” (24.01.2007)
Milieu récupérateur ou relayeur, le sociétaire de la réserve nantaise en France est un pion important du dispositif.
Qui est Alexandre Morfaw ?
Je suis Camerounais, de père camerounais originaire de l’Ouest et de mère russe. J’aurais 20 ans cette année. Cette Can Junior est ma première compétition internationale. Mais j’ai disputé deux matches pendant la phase éliminatoire. Après avoir été pensionnaire du centre de formation, je suis stagiaire pro depuis 2 ans dans la réserve nantaise, en France.
Comment avez-vous été contacté par le staff technique ? Avez-vous dû faire un choix ?
La vie est une succession de choix. Pour mon cas, cela a été facile puisque j’ai passé la plus grande partie de mon enfance au Cameroun. Je me sens donc profondément Camerounais dans l’âme. Ma convocation est arrivée un jour que j’étais à l’entraînement. Apparemment l’entraîneur national avait des informations sur moi et sur d’autres joueurs camerounais évoluant en Europe. C’est mon coach à Nantes qui m’a appris que j’avais reçu un fax de la Fécafoot me convoquant dans le cadre du match contre le Malawi.
Comment se passe votre intégration au sein du groupe ?
Ça se passe très bien. A mon arrivée, j’ai été bien accueilli par le groupe. Je n’ai pas senti une différence ou une discrimination dans le traitement ou le regard des autres. Le fait d’être nouveau n’a pas été difficile à gérer pour moi. Je me suis tout de suite senti adopté et je ressens des affinités avec le reste du groupe. Il faut dire aussi que je connaissais déjà un peu certains joueurs de l’équipe. Cela a sans doute facilité mon intégration. Voilà.
Au-delà des Juniors, pensez-vous déjà à l’équipe fanion ? Comment entrevoyez-vous votre avenir sous le maillot
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tricolore ?
La sélection A, c’est le rêve, je pense de tout joueur de football camerounais, avec toutes ses stars. Mais pour le moment, le plus important pour moi c’est de faire un bon rendement à chaque fois qu’on me convoque, peu importe la catégorie. Après, si cela peut me permettre de gravir les échelons, tant mieux. De toutes les façons, j’y serais toujours pour donner le meilleur de moi-même.
Comment ont réagi vos parents à votre convocation, avez-vous requis leur avis ?
Quand je partais pour la France, mon père m’avait déjà prévenu qu’il ne serait pas d’accord que je joue pour la France. Pour lui, il était inconcevable que des joueurs camerounais aillent se former en Europe et ne viennent pas jouer pour le pays. Donc, j’étais averti. Ma convocation par le staff technique n’a jamais été si vous voulez au centre d’une discussion familiale. Mon choix était tout naturel. Je remercie d’ailleurs mon père pour ces conseils. Je suis fier de jouer pour le Cameroun et n’ai aucun regret.
Quel a été votre parcours ?
J’ai fait mes premières armes au Cameroun dans un club du quartier Bonamoussadi à Douala appelé Futur Soccer. Ensuite j’ai été à la Kadji sport academy (Ksa) pendant une saison. J’ai transité par la suite par l’Ecole de football des Brasseries où j’ai eu un contact et je me suis retrouvé à Nantes en France.
Comme footballeur, avez-vous des modèles, des joueurs à qui vous voudriez ressembler ?
Je ne pense pas vouloir ressembler à quelqu’un. J’ai néanmoins des idoles, des joueurs que j’apprécie au milieu de terrain, le feu Marc-Vivien Foe, Jean II Makoun ou Andréa Pirlo du Ac Milan. J’aimerais bien prendre de tous ces joueurs tout en gardant une touche personnelle.
Par Entretien avec F.B.
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