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Foot D1: Coton et Racing en solitaires (12.04.2004)
Honoré FOIMOUKOM
Les leaders conservent leur invincibilité. A une journée de la fin de la phase aller.
La première partie du 45ème championnat national de football de première division se poursuit cahin caha. Avec à son menu des programmations et contre-programmations, des matches inachevés et autres improvisations. La 8ème journée qui s’est jouée dimanche 4 avril en est une parfaite illustration. Le match Cintra-Mount-Cameroun qui devait avoir lieu au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé a été reporté à une date ultérieure pour cause d’absence de l’équipe de Buea, bloquée dans le septentrion où elle a joué mercredi 31 mars contre Cotonsports, pour le compte de la 7ème journée. La rencontre Racing Victoria Utd qui se jouait au stade municipal de Bamendzi à Bafoussam s’est achevée en queue de poisson.
Au-delà de ces manquements récurrents depuis le début de la saison, il y a lieu de relever que Racing et Coton sortent du lot. Leaders dans leurs groupes respectifs, ces deux équipes n’ont encore perdu aucun match. « La performance de Racing et Coton est compréhensible. Quand on voit ces deux équipes développer leur jeu sur le terrain, on n’a pas beaucoup à redire. Elles sont compactes, composées de joueurs athlétiques qui se donnent à fond », pense Ewandjè, entraîneur de football. Un point de vue partagé par de nombreux techniciens qui, sans trop verser dans l’auto satisfaction, croient que le football camerounais au niveau local, du moins sur le plan du jeu, est en train de se remettre sur les rails.
Depuis quelques années, les affiches telles Union-Canon, Racing-Union, Canon-Racing, Tonnerre-Canon, Tonnerre-Union, Coton-Canon, Union-Coton et autres classiques ne drainent plus des foules dans les stades. A cause de l’absence du spectacle de qualité. Un constat que font nombre de techniciens qui, aujourd’hui, au vu de la qualité des matches
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depuis le début du championnat en cours, ne cachent pas leur optimisme en ce qui concerne le devenir du football des clubs au Cameroun. « Si les choses continuent dans le même sens que ce début de saison, ce qu’il y a lieu d’espérer des lendemains meilleurs. Il faudrait désormais penser à mettre fin à l’exode massif et sauvage de nos jeunes talents. Car, ces derniers, en jouant sur place, vont non seulement tirer vers le haut notre championnat d’élite, mais aussi, ils vont être bien aguerris avant de partir », soutient François Doumbè Léa, ancien capitaine des Lions indomptables.
Union dans la tourmente
Pendant que Coton et Racing dictent leur loi en maintenant le cap qu’ils ont franchi depuis la première journée, Union sportive de Douala, l’unique équipe de D1 n’ayant pas encore été reléguée en division inférieure depuis son accession en élite, peine. Dans la poule B où elle se trouve, elle occupe le 6ème rang au classement non officiel et a déjà livré tous ses matches de la phase aller. Bamboutos, Pwd et Victoria Utd qui sont derrière les Nassaras pourraient, en cas de victoires au cours des matches qui leur restent à jouer 2 pour Bamboutos et Victoria Utd, 1 pour Pwd , passer devant le club phare de la capitale économique. Empêtrés dans des querelles de gestion, les dirigeant de l’Union de Douala ne savent plus à quel saint se vouer.
Le remplacement de l’entraîneur Jean Spliant Youdom au banc de touche par Gérard Mbimi n’a apporté aucun changement. L’équipe a toujours de la peine à retrouver ses marques. Dimanche dernier, elle a perdu dans ses propres installations du stade de la réunification face au Canon de Yaoundé 0 but contre 1. Toutes choses qui font nombre de techniciens et autres observateurs avertis croire que le problème de l’Union de Douala n’est pas celui de l’entraîneur. A en croire ces derniers le problème se situerait au niveau du management.
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