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Les Lions indomptables à dettes reposées (22.07.2005)
Hervé Charles Malkal
Pour divers impayés, les équipes nationales sont obligées de migrer à chaque regroupement, en attendant l`ouverture du Centre technique national.
Les Lionceaux, équipe nationale de football des moins de 20 ans, participent à la fin de ce mois amical en Irlande du nord baptisée "Milk Cup". Pour bien préparer cette échéance, l`entraîneur Aboubakar Souleymanou et son adjoint Engelbert Mbarga ont convoqué 30 joueurs issus des clubs locaux de 1ère et 2ème divisions. Ces derniers son internés depuis hier, jeudi 20 juillet, au centre de formation de Mont Cameroun Football club à Buea. On était jusque là habitués à voir nos sélections de jeunes (espoirs, juniors, cadets et minimes) faire leurs stages bloqués à Ombe, une autre ville de la province du Sud-Ouest, sur les installations du centre de formation de Aes-Sonel. Il se pourrait bien que le changement de cadre cette fois soit dû à des blocages financiers.
La société de distribution de l`électricité a refusé d`accueillir les Lionceaux pour le présent stage, parce que l`administration du ministère des Sports et de l`Education physique (Minsep), propriétaire et gérante des équipes nationales de football du Cameroun, tarde à éponger son ardoise auprès de l`intendance du centre de formation technique de Aes-Sonel de Ombé. La solution d`urgence a consisté à se tourner chez les voisins de Mont Cameroun, qui ont exigé et obtenu un règlement de 2 millions de Fcfa pour la location de leurs installations. Joint au télé hier, le directeur des Sports au Minsep, Robert Ndjana, rejette la thèse d’une ardoise restée impayée à Ombe: “L’Etat ne doit rien à ce centre. Le choix des installations de Mont Cameroun est simplement la volonté des entraîneurs”
Cette situation remet néanmoins au goût du jour le problème des arriérés de factures des équipes nationales. Malgré
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les budgets colossaux qui sont généralement montés à l`approche de chaque compétition (et qui se chiffrent en milliards de Fcfa quand il s`agit de la Coupe du monde ou de la Coupe d`Afrique des nations), malgré les victoires internationales dotées de grosses primes, les équipes nationales du Cameroun traînent toujours la mauvaise réputation de ne pas payer leurs factures.
On se souvient que, la semaine dernière, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) révélait que les comptes de la fédé ont été scellés à la demande d`un hôtelier de Yaoundé, Makombé, qui réclame 90 millions de Fcfa aux Lions indomptables depuis 1990...
Lions insolvables
Les sélections nationales de football seraient-elles à ce point devenues insolvables? La répétition de ces couacs n`est pas, en tout cas, une publicité recommandable pour le football camerounais. Depuis le début de cette année budgétaire, le ministre des Sports et de l`Education physique a prévénu les fédérations sportives nationales que l`Etat ne financera plus leurs activités. Il y a toutefois une exception: les équipes nationales de football, dont tout le monde s`accorde à reconnaître qu`elle doivent encore rester dans le giron du gouvernement. Le Minsep n`aurait d`ailleurs jamais dû se désengager cette année par rapport aux clubs camerounais engagés en compétitions africaines, puisque le texte qui en fait des équipes nationales n`a jamais été abrogé.
Voilà donc un ministère des Sports qui ne finance plus les activités des fédérations, ne s`occupe pas des clubs de football engagés sur la scène internationale, ne construit pas des stades qui font cruellement défaut au pays depuis des décennies, etqui ne parvient pas à payer les frais d`hôtel des sélections nationales.
A quoi sert donc finalement l`argent que le gouvernement investit dans la promotion du sport national?
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