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Joe Bonfrere : Je suis au chômage . (27.02.2004)
Propos recueillis par E. Gustave Samnick, à Monastir
L`ancien sélectionneur du Nigeria, médaillé d`or olympique en 1996, était observateur à la Can 2004.
Joe Bonfrere, on vous a perdu de vue. Qu`êtes-vous devenu?
Je suis un homme libre, sans travail et sans club. Après mon dernier job à Al Alhy du Caire, club égyptien que vous connaissez bien, j`observe tout simplement ce qui se fait dans le monde du football.
Est-ce un arrêt volontaire? Vous donnez-vous une période sabbatique?
Disons que je suis en vacances pour le moment. Mais, je ne compte pas prolonger cette inactivité très longtemps. Je regarde autour de moi, si je trouve quelque chose à prendre, je vais m`arrêter pour continuer à exercer ce métier d`entraîneur qui me passionne toujours autant. Bref, si une équipe me fait une bonne proposition, je suis preneur.
Comment avez-vous
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trouvé vos anciens poulains de l`équipe du Nigeria?
J`ai encore vu des joueurs qui sont toujours très forts sur le plan individuel. Jay-Jay Okocha, logiquement élu meilleur joueur de la compétition, est l`illustration de cette tendance. Cependant, j`ai eu l`impression que les Super Eagles avaient du mal à constituer une belle équipe,à partir de ces joueurs très doués dont ils disposent.
C`est d`ailleurs la grosse difficulté du football africain en général. Regardez le Cameroun ! Beaucoup de talents individuels, mais un déficit de jeu collectif évident.
D`une manière générale, la Can 2004 a tout de même montré une bonne évolution...
Nous avons vu effectivement de belles équipes et des matches sympathiques. Il y a plus de buts et plus de spectacle. Le football africain est toujours en pleine progression, même s`il n`y a plus d`équipes phares au-dessus de la mêlée.
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