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CAN 2019 ET DISQUALIFICATION DU CAMEROUN : BRAS DE FER CONTINUE ENTRE LA CAF ET LES COMORES (02.04.2019)
Par Yannick Kenne , Yaoundé
Le Président de la Confédération africaine de football a réagi à la plainte la Fédération de football des Comores, mais au Tribunal arbitral du sport, l’instance du football continental a refusé de s’acquitter des frais de procédure.
Les éliminatoires de la CAN 2019 ont achevé de livrer l’identité des 24 pays qualifiés pour la phase finale en fin mars dernier. Parmi ces qualifiés, figure bel et bien le Cameroun, qui a poinçonné son ticket en battant (3-0) le 23 mars dernier les Comores à Yaoundé lors de la dernière journée de cette campagne qualificative. Les Cœlacanthes éliminés, essayent d’obtenir leur ticket par les tribunaux, en appelant à la disqualification du pays des Lions indomptables, jadis pays organisateur de la CAN 2019.
La Fédération de football des Comores (FFC) a porté plainte contre la CAF au TAS, lequel a récemment saisi l’instance du football continental pour l’inviter à constituer les éléments de sa défense dans 20 jours à compter du 27 mars dernier. Une actualité qui n’a pas laissé de marbre le président de la confédération. Connu pour sa verve et son caractère va-t-en-guerre, Ahmad Ahmad n’a pas manqué de recadrer les dirigeants du football comoriens lors de son intervention dans une chaine de télévision panafricaine nommée «Afrique Media».
«Est-ce que ce pays qui a fait trop de tapage doit continuer à aller au TAS. Ils sont derniers dans le groupe. Ils vont peut-être dépenser pour le Malawi. Il faut qu’il change leur discours, parce qu’ils sont quatrièmes. Même s’ils estiment que le Cameroun ne mérite pas, le Cameroun vient de démontrer sur la pelouse qu’il mérite sa qualification pour la CAN. C’est une grande nation du football. Tout doit d’abord se jouer sur le terrain», a réagi le patron du football africain avant d’expliquer que cette
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démarche de la FFC était vouée à l’échec.
«L’article 92 du règlement de nos compétitions est très clair : s’il y a un retrait ou un désistement, c’est-à-dire que le pays se retire lui-même, juridiquement, ce n’est pas le cas. Donc, l’article 92 ne s’applique pas. C’est la CAF qui a décidé de faire ce glissement. C’est un report, pas une annulation de la CAN du Cameroun. Donc, le Cameroun n’est pas frappé par cet article qu’ils veulent utiliser. Faute de textes bien clairs là-dessus, c’est le Comité exécutif qui prend la décision», explique-t-il.
L’indifférence de la CAF
Cette sortie d’Ahmad a également fait réagir le manager général des Comores, Ben Amir Saadi, figure de proue de ce combat contre la CAF. «Cet argumentaire ne tient pas, tout comme tout le reste de votre argumentation à ce sujet. Face à votre mépris, nous attendons la réponse du TAS», peut-on lire sur le compte Twitter de ce dernier. Dans un autre message diffusé sur le même canal ce lundi 1er avril 2019, Ben Amir Saadi indique que la CAF a refusé de payer sa part de frais dans la procédure, soit 24 000 euros sur les 48 000 euros requis. Dès lors le TAS a saisi la FFC, l’enjoignant de s’acquitter du reste avant le 12 avril prochain si elle veut que le procès en arbitrage démarre effectivement.
«Face à notre demande de justice, voila donc la réponse et la stratégie d´Ahmad Ahmad, le président de la CAF. Il compte nous asphyxier économiquement pour fuir ses responsabilités. Mais face à l´injustice nous ne faiblirons pas et plus que jamais, au-delà de nos supporters, nous faisons appel à toutes les personnes éprises de justice et respectueuses des règles du jeu pour nous soutenir», poursuit le manager général des Cœlacanthes, qui appelle par ailleurs une nouvelle levée de fonds en vue de financer cette procédure au TAS.
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