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Raphael Nkoa : « Dépolluer l’environnement autour des Lions » (14.04.2010)
Écrit par Jean-Bruno Tagne
Présentateur du « Sport en plus » sur le poste national de la Crtv en collaboration avec Le Jour, il explique les objectifs de son programme.
En plus de votre matinale des sports tous les jours sur Yaoundé Fm 94, vous donnez désormais rendez-vous aux auditeurs sur le poste national de la Crtv tous les vendredis de 9h à 10h. Parlez-nous de ce nouveau concept.
Cette nouvelle émission a pour nom « Le sport en plus ». Elle a été voulue sur le poste national par le directeur général de la Crtv. Le concept est le même qu’à la Fm, sauf que cette fois nous essayons de diversifier les thèmes et de donner beaucoup plus d’ampleur à l’actualité nationale. Nous revenons sur des thèmes et sur les faits sportifs de la semaine que nous commentons avec des experts nationaux et internationaux. « Le sport en plus » se veut un magazine à thème dont le but est certes d’informer les gens, mais aussi de comprendre les grands événements sportifs. L’information est donnée par tout le monde, mais « Le sport en plus » veut aller au fond des choses. Nous ne voulons pas rester sur la superficialité des événements sportifs.
Pourquoi avez-vous choisi de recourir, très souvent dans votre émission, à une expertise étrangère, que ce soit des entraîneurs ou des journalistes ?
Nous sommes dans un village planétaire. C’est inéluctable. Nous devons nous
ouvrir au monde. Nous avons donc pensez que nous ne pouvons plus vivre en vase clos dans le traitement de l’actualité sportive, étant donnée qu’elle est disséminée un peu partout dans le monde. Beaucoup de nos compatriotes et d’acteurs sportifs se trouvent un peu partout à travers la planète. Il est donc de bon ton d’aller prendre la nouvelle auprès de ceux qui les suivent au jour le jour, d’essayer de discuter avec ceux qui couvrent les grands événements au quotidien. Et il se trouve que ces personnes-là sont hors de nos frontières. Nous allons donc vers ces spécialistes, vers ses confrères en essayant, bien sûr, de les interroger sur des sujets qui concernent nos sportifs.
C’est une émission qui est présentée en direct, ce qui demande une logistique particulière en téléphone notamment…
C’est énorme ! En règle générale, nous sommes à 50 ou 60 000Fcfa de téléphone tous les vendredis. Il faut des entretiens préalables avec des confrères et autres experts pour essayer d’obtenir d’eux
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qu’ils passent à l’émission. C’est énorme. Le direct c’est la priorité, mais quelques fois, nous enregistrons certains entretiens pour éviter les désagréments du téléphone. Mais l’essentiel c’est le live ! Tout ce que je vais vous dire c’est que c’est une émission qui demande une grande mobilisation en terme de recherche et même de déplacement. Quelques fois je suis rendu en Europe pour être au contact des confrères, des sportifs, des entraîneurs et autres experts que nous sollicitons régulièrement. La Crtv jusqu’ici supporte une bonne partie du coût de l’émission.
« Le sport en plus » est présenté en collaboration avec Le Jour. Pourquoi avez-vous porté votre choix sur ce quotidien ?
Humblement je pense que nous n’innovons en rien. Sous d’autres cieux, des collaborations comme celle-là sont légion. Nous sommes obligés de travailler comme ça. Il m’a semblé que Le Jour était un journal sérieux dans le traitement de l’actualité sportive. Le Jour rejoignait un peu mes convictions quant à la place que ce journal donne au sport, quant au traitement, etc. J’ai donc approché ce journal pour voir si son service sport pouvait être avec nous tous les vendredis. Cela se fait à Europe I, à Rmc, Rtl-L’Equipe, etc.
Vous avez lancé le compte à rebours de la Coupe du Monde dans votre émission. A quoi faut-il s’attendre ?
Il est question de dépolluer l’environnement autour des Lions. Avec Le Jour, nous parlons football. Au-delà de l’information, nous devons soutenir les Lions sans biensûr biaiser les fondamentaux de la profession. Nous irons, très régulièrement voir comment vont nos Lions, nous allons nous introduire au sein des équipes qui vont jouer contre les Lions, question de savoir comment ils se préparent. Nous monterons en puissance dès le mois de mai. Nous avons des confrères qui suivent le Japon, Le Pays-Bas et le Danemark. Nous les solliciterons pour avoir les dernières nouvelles de ces adversaires des Lions à la Coupe du Monde.
A deux mois de la Coupe du Monde, quel regard portez-vous sur les Lions ?
C’est une équipe qui est en chantier. C’est une équipe qui n’est pas totalement formée. On a vu ses débuts poussifs en Angola… Il y a des solutions alternatives qui sont recherchées à certains postes. Ensuite, il faudra huiler le collectif. Il y a du potentiel et il faut travailler. Cette équipe peut surprendre, mais le chantier est encore énorme.
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