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Santos et Jaïhiri : Deux monstres et un collectif inquiétants (16.01.2006)
La machine tunisienne est en marche. Elle fera certainement sauter le groupe C pour le grand bonheur du spectacle et du football mondial.
Les Aigles de Carthage dispose d’une très grosse expérience des grandes compétitions. En 24 éditions de Can, la Tunisie a eu à l’organiser par trois fois : 1965, 1994 et 2004. Et elle a livré également trois finales donc deux malheureuses en 1965 face au Ghana où elle a perdu (3-2) après les tirs aux buts et face à l’Afrique du Sud en 1996 (2-0). A ce bilan s’ajoute le seul titre de ballon d’or africain pour Tarak Diaz en 1977. Ces éléments et bien d’autres forment le socle d’un football conquérant qui laisse ses marques sur le continent depuis plusieurs années. Celles-ci se font ressentir sur la qualité de jeu de la sélection nationale.
Elle s’est bâtie un bon groupe avec l’arrivée du technicien français Roger Lemerre. Un groupe qui a conservé en majorité ses meilleurs éléments, avec de légères modifications. Selon Jean Paul Akono, “ l’arrivée de Roger Lemerre a été salutaire pour ce pays de football qu’est la Tunisie. Cet entraîneur rompu à la haute compétition a permis au pays de remporter la 24ème édition de la Can où elle avait bien mérité son sacre. Ayant renforcé son effectif par des jeunes talents aux dents longues et le même entraîneur, avec plus de sérieux, elle pourra imposer sa suprématie à travers sa longue expérience”. Sur le plan tactique et technique, c’est une équipe mûre, expérimentée, enthousiaste. C’est un mélange, une symbiose de joueurs expérimentés à l’instar de Santos sociétaire de Toulouse en France et Jaïhiri sociétaire de Tottenham club de première
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division anglaise.
A ces joueurs évoluant dans les grands championnats européens, la Tunisie greffe les joueurs locaux. Car il faut le souligner, ce pays a l’un des championnats les plus relevés d’Afrique avec des équipes telles Espérance de Tunis, Etoile du Sahel ou alors le Club Africain. Des équipes qui animent le football continental en occupant chaque année une place privilégiée dans les compétitions des clubs organisées par la Confédération africaine de Football (Caf).
Le jeu tunisien est appuyé par un milieu de terrain assez dense, des joueurs qui ont une réelle force par les couloirs. A cela il faut ajouter une bonne attaque et un gardien moyen. Voilà qui fait que les Aigles ont une grande force de revenir sur le score lorsqu’ils sont menés et de renverser la tendance. Beaucoup d’observateurs pensent que le collectif développé par le technicien français a apporté un plus à ce jeu. Car s’il faut reconnaître l’apport de certains joueurs à l’instar de Santos et de Jaïhiri, il serait prudent de ne pas être distrait le danger pouvant venir de toute part. Certes pour le champion olympique, “ Santos, à l’instar de tout bon brésilien, est un danger permanent. Il est imprudent de le laisser en position idéale dans la défense. Il est technique, tactique, il a le sens du but et a une force de pénétration ”. Un apport qui est salutaire pour l’ensemble de l’équipe tunisienne.
Jaïhiri, au niveau de ses remontées, rappelle aux observateurs du football des années 80 et 90 deux phénomènes camerounais : Kaham Michel et Tataw Stephen. Ses actions présentent toujours des dangers pour ses adversaires.
Par S.N.
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