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Encadrement des Lions indomptables : un attelage complexe (04.05.2009)
Brice MBEZE
Jean-Paul Akono, Michel Kaham et Martin Ndtoungou Mpilé renforcent le staff.
Depuis jeudi dernier, le Cameroun a ressorti de sa besace le truc magique qu’il utilise chaque fois que les choses ne marchent pas: la direction collégiale. Un collectif de techniciens a été nommé à la tête des Lions Indomptables. Jean-Paul Akono, Michel Kaham et Martin Ndtoungou Mpilé sont les nouveaux adjoints d’Otto Pfister qui conserve son portefeuille de sélectionneur principal de l’équipe. Augustin Edjoa, ministre des Sports et de l’Education physique, signataire de la décision, a renouvelé sa confiance à Thomas Nkono, entraîneur adjoint, chargé des gardiens de but. Gweham Ikouam, assistant du technicien allemand depuis septembre 2007, ne fait plus partie de l’encadrement technique. Comme en 1984, 1990, 1993, une nouvelle équipe constituée, cette fois- ci, de cinq entraîneurs expérimentés est donc aux commandes de la sélection en difficulté dans la campagne des éliminatoires couplées Can/coupe du monde 2010.
Après le faux pas des Lions Indomptables le 28 mars dernier, lors de la première journée des qualifications face au Togo, une bonne frange des supporters avait réclamé le limogeage de l’encadrement technique jugé responsable de cette contre-performance. Au lendemain de cette défaite, le gouvernement avait lancé une vaste réflexion. L’objectif était de trouver la meilleure formule pour relancer la machine grippée. Jeudi dernier, les négociations triangulaires (MINSEP, FECAFOOT, techniciens) ont trouvé une issue. La décision du MINSEP instituant un « collectif de gestion de l’équipe nationale » a été prise. Mais, la
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restructuration du staff technique recueille des réactions contrastées. Une partie de l’opinion ne croit pas aux vertus de la cohabitation de cinq entraîneurs à forte personnalité sur un même banc de touche. Une autre catégorie d’observateurs pense cependant que le frémissement provoqué annonce des jours radieux. Quoi qu’on dise, l’attelage construit reste complexe. La décision ministérielle ne précise pas les rôles que les uns et les autres auront à jouer dans cette nouvelle configuration. Vivement une clarification des « job description » dans les prochains jours pour une synergie gagnante.
En scrutant à la loupe les réactions des promus, à l’exception de celle de Ndtoungou Mpilé, en mission en Angola avec Union de Douala, l’observateur a, du coup, les raisons de croire aux vertus de la recette miracle « à la camerounaise ». Michel Kaham a été un bon footballeur. Il a disputé la coupe du monde de 1982. En 1990, il faisait partie du collège d’entraîneurs qui avait conduit les Lions Indomptables aux quarts de finale de la coupe du monde. En 1993, il avait encore été appelé, en compagnie d’autres techniciens, au chevet de la sélection alors en difficulté dans la campagne des éliminatoires de la coupe du monde de 1994. Jean-Paul Akono a remporté la médaille d’or du tournoi de football des J.O de 2000. Martin Ndtoungou Mpilé connaît également la maison. La lecture des CV s’achève par un constat. Sur le banc de touche des Lions sont désormais assis trois techniciens (Kaham, Akono, Nkono) ayant l’expérience des éliminatoires de la coupe du monde. Ce trio apportera son expérience à Otto Pfister qui n’avait pas encore géré ce tournoi jusque-là. Rendez-vous le 6 juin.
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