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Cyclisme – Batailles : La tête de Fabien Ateba Koungou mise à prix (07.05.2007)
Une partie du conseil d’administration (Ca) veut destituer, le premier vice-président, accusé de malversation financière lors du dernier tour international du Cameroun..
Mathurin Nkoulou n’en fait pas un drame. Le secrétaire général de la Fcc, Fédération camerounaise de cyclisme, tête de file de la frange contestataire à l’actuel homme fort de la fédé, Fabien Ateba Koungou, entend se donner une seconde chance. “ Les textes nous donnent la possibilité de recommencer. Sous trois jours (mardi en comptant à partir de samedi, Ndlr), je vais convoquer à nouveau le conseil d’administration. Et là, nous n’aurons pas besoin du quorum pour statuer ”, se console-t-il. C’est que, les assises extraordinaires qu’il a convoquées samedi dernier, n’ont pu se tenir. Et pour cause, les membres du conseil d’administration les ont boudées. Seuls cinq des vingt-cinq personnes qui le composent ont répondu présent à l’appel du Sg. La plupart ayant choisi de suivre plutôt le premier vice-président, à l’issue de la réunion d’évaluation du dernier Tour international, tenue dans la salle des conférences du ministère des sports et de l’éducation physique, la même où était également prévue le conseil d’administration extraordinaire.
L’ordre du jour était pourtant suffisamment important pour intéresser les uns et les autres. Il s’agissait en effet, entre autres, selon les organisateurs, de procéder à la destitution de Fabien Ateba Koungou, le premier vice-président qui assure l’intérim du président, empêtré dans les soucis judiciaires. Ses détracteurs lui reprochent notamment “ une gestion opaque et personnelle des fonds alloués à l’organisation du dernier Tour international du Cameroun et du Grand prix Chantal Biya ”. Les affidés
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de Mathurin Nkoulou, le Sg rebelle, bénéficient de l’onction de Claude Bernard Messy (celui-ci lui a délivré une procuration pour mener la fronde actuelle), invoquent d’autres raisons. Certains n’acceptent pas leur mise à l’écart du comité d’organisation de ces deux compétitions. C’est le cas de la présidente des hôtesses, toute puissante sous Claude Bernard Messy.
Zone de turbulence
Dans le camp d’en face, on se montre serein. Ces différentes accusations sont balayées du revers de la main. “ Nous venons de tenir une réunion d’évaluation du Tour et aucune entorse sur l’utilisation de l’argent débloqué par les pouvoirs publics n’a été révélée ”, pavoise Fabien Ateba Koungou. Il n’est pas loin de soupçonner une cabale orchestrée par “ des nostalgiques d’une certaine époque ” pour le déstabiliser. “ Sinon, pourquoi porter le débat sur la place publique au lieu d’en discuter autour d’une table comme le feraient les membres d’une même famille ? ”, se demande-t-il.
Pour lui, la participation massive des membres du conseil d’administration à “ sa ” réunion d’évaluation, au détriment des assises convoquées par le Sg est une indication claire de leur choix. “ Le dossier à charge est vide. Ils n’ont aucun élément décisif ”, confie un administrateur. En réponse à l’offensive des dissidents, le camp resté fidèle à Fabien Ateba Koungou envisage de suspendre les rebelles. Autant dire que la petite reine roule actuellement vers une zone de turbulence avec comme point de mire, le positionnement dans l’optique de la prochaine olympiade. A moins que le Minsep, appelé à arbitrer la joute, ne ramène les uns et les autres à de meilleurs sentiments. Pour le bien du sport.
Par Frédéric BOUNGOU
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