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Proposition : Fin de saison à hauts risques (17.09.2007)
La gestion des derniers matches pourrait encore créer des incidents comme par le passé. La Fécafoot interpellée.
A quatre journées de la fin du championnat national de football première division, les esprits s’échauffent. La lutte pour la première place n’a jamais été aussi intense depuis une décennie. Aucune équipe n’est assurée de remporter le titre. Cotonsport de Garoua mène la cadence sans réussir à distancer Union de Douala. Cette dernière attend la moindre occasion pour reprendre la tête du classement. La lutte est également difficile dans le bas du tableau. Quatre (4) équipes cravachent dur pour éviter la relégation. Là aussi, les enjeux sont colossaux. Dans cette double bataille, l’implication de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est importante. Quelques soucis se font en effet ressentir.
La première inquiétude vient du calendrier. Jusqu’à hier après-midi, l’on ignorait la programmation de la 31e journée. Certes, les combinaisons sont connues, mais les équipes ne savent pas quand est-ce qu’elles vont jouer. Pourtant, “ la préparation est fonction du temps dont nous disposons avant chaque rencontre ”, souligne Bonaventure Djonkep, entraîneur de l’Union sportive de Douala. Ailleurs, les choses sont plus claires. La Ligue 1 (France) se joue depuis le 4 août 2007. Tous les matches des 36e, 37e et 38e (dernière) journées sont programmées respectivement le 3 mai, le 10 mai et le 17 mai 2008. Les hostilités se déroulent en multiplex, dès 20 heures (heure locale). Au Cameroun, à la même période fatidique, des matches sont encore décalés. Lors de la 29e journée, Cotonsport avait joué deux jours après Union de Douala. Sans véritable raison, puisque
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l’équipe et son adversaire ne sont engagés dans aucune autre compétition. Et là, la question d’une gestion équitable des formations est remise sur la table.
Arbitrage
L’autre préoccupation vient des officiels. La gestion des arbitres est souvent délicate dans ces phases. “ Les arbitres ne sont pas toujours équitables lors des dernières journées. On ressent une certaine influence ”, se plaît souvent à dire Antoine de Padoue Essomba Eyenga, le président du Tonnerre Kalara club. L’on se souvient du cas Augustine Ebot. En avril 2005, cet arbitre de première division est suspendu pour six mois par la Fecafoot pour erreur d’arbitrage au cours du match Union sportive de Douala contre Bamboutos de Mbouda. Deux ans avant, il avait écopé d’une suspension d’un an pour mauvais arbitrage lors d’un match entre Cotonsport de Garoua et Canon de Yaoundé, déterminant pour le titre. Les exemples d’autres arbitres sanctionnés pour favoritisme sont légion.
Dans cette quête de points, où tout semble permis, les tripatouillages et les arrangements entre équipes sont souvent visibles. En 2004, Antoine de Padoue Essomba Eyenga, président du Tkc, avait déclaré avoir aidé Cotonsport de Garoua à gagner le titre 2003 en donnant la consigne à ses joueurs de se laisser battre lors d’une rencontre décisive. Utopie ou réalité, la question n’avait pas ému la Fecafoot. “ On aurait pu au moins ouvrir une enquête ”, se désole un observateur du football national. De plus, l’homologation des rencontres n’est pas toujours évidente. Cette année, une question principale revient sans cesse. Qu’en sera-t-il ? A la Fédération camerounaise de prendre ses responsabilités.
Par Alain NOAH AWANA
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