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Championnats nationaux : Comment des joueurs ignorent les textes de la Fécafoot (22.07.2010)
Dans le mépris des textes, des footballeurs s’engagent en faveur des clubs alors qu’ils sont encore sous contrats avec d’autres.
Selon l’article 11 du règlement du statut et du transfert des joueurs des clubs affiliés à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), concernant le respect des contrats, «un contrat entre joueurs professionnels et clubs peut être rompu à échéance du contrat ou d’un commun accord». Or, cela n’est pas souvent le cas. Puisque plusieurs footballeurs, encore sous contrats avec un club, s’engagent en faveur d’un autre, sans avoir trouvé un accord préalable celui qu’il veut quitter. Ce fût notamment le cas de Louis Zome, qui s’était engagé avec l’Union sportive de Douala (Usd) pendant l’intersaison 2009, alors qu’il était encore sous contrat avec Tiko United.
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles Zome n’a pas disputé la phase aller de la précédente Mtn Elite One, qu’il a finalement joué avec les Kamakaï, après un accord entre dirigeants de l’Usd et de Tiko United.
Cette saison, le latéral gauche Jean Patrick Abouna Ndzana, qui vient finalement de reprendre l’entraînement avec Les Astres de Douala, a séjourné à Garoua où il se serait engagé en faveur de Coton Sport, selon des sources proches du club du septentrion. «Il est vrai que Coton Sport m’a fait une proposition alléchante. Mais j’ai demandé aux dirigeants de Coton Sport de discuter avec les dirigeants des Astres. Car la relation entre Les Astres et moi c’est comme entre père et fils », explique Abouna Ndzana.
Doubles signatures
Cependant, des responsables des Astres, assurent que le joueur est toujours sous contrat avec eux. Ils reconnaissent tout de même avoir eu l’information
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d’;une éventuelle signature d’Abouna Ndzana en faveur des Cotonculteurs. «Même si Abouna a signé avec Coton Sport, Les Astres ne vont pas le libérer, puisqu’il est encore sous contrat », précise un administrateur du club chéri du quartier Bépanda. Surtout que Jean Patrick Abouna Ndzana a paraphé un contrat de trois ans avec Les Astres, qui stipule qu’en cas d’un transfert du joueur vers un club étranger, le club touchera 37% du montant du transfert. Alors que Authentic, précédent club et Friendship Foot Academy, club formateur d’Abouna Ndzana recevront chacun 29% en cas de transfert du joueur dans un club professionnel. Les 5% restant reviendront à la famille du joueur.
Mais un joueur auteur d’une double signature, rompt automatiquement son contrat pendant la période protégée. Dans ce cas, un point de l’article 15 du règlement du statut et du transfert des joueurs des clubs affiliés à la Fécafoot, concernant les conséquences d’une rupture de contrat sans juste cause, indique : «…En plus de l’indemnité redevable, des sanctions sportives sont prononcées, à l’encontre du joueur convaincu de rupture de contrat pendant la période protégée. Cette sanction se traduit par une suspension de quatre mois pour les matches officiels. En cas de circonstances aggravantes, la sanction est de six mois. Dans tous les cas, les sanctions sportives prennent effet à compter du début de la saison suivante du nouveau club…». Mais les footballeurs ne sont pas les seuls acteurs des doubles signatures dans les clubs. Les présidents des formations concernées sont tout aussi responsables. Sans oublier des membres de la Fécafoot qui encouragent les joueurs dans ces manœuvres non sans leur promettre le soutien de l’instance faîtière du football camerounais en cas de blocage.
Jacques Eric Andjick
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