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Equipements : Déficit d’équipements sportifs : la Fécafoot en difficulté (27.02.2007)
La fédération camerounaise de football n’arrive toujours pas à satisfaire ses engagements en matériels sportifs.
Depuis trois journées, la Fécafoot n’arrive pas à corriger ses loupés. L’absence de ballons lors des matches de D1 persiste dans les stades. “ La Fécafoot ne les a toujours pas mis à notre disposition ”, confie un directeur de stade. A la Fécafoot, on reconnaît l’impair, “ C’est vrai que depuis le début de la saison nous avons failli sur cet aspect. Mais nous entendons rattraper cela dans les prochains jours ”, avoue un administrateur. Selon la même source, cette situation embarrasse la fédération où on s’active à rectifier le tir : “ c’est indépendant de notre volonté. Nous nous attelons à résoudre le problème. Ce sera fait dans les prochains jours. Pour le moment, nous accusons un retard de livraison de notre équipementier. Nous envisageons d’envoyer huit ballons dans les stades omnisports et quatre dans les autres stades. En attendant de compléter ces quantités. ” Une solution partielle et toujours attendue.
Pourtant, la situation date. Dimanche 28 janvier 2007 au stade Ahmadou Ahidjo, le Canon de Yaoundé recevait l’Etoile du Congo dans le cadre du dernier tour préliminaire de la Ligue des champions africaine. Un match présidé par le ministre des Sports et de l’éducation physique, Augustin Edjoa. A la surprise générale, la Fécafoot n’a pas pu fournir les 22 ballons homologués Fifa destinés à la rencontre internationale. “ C’est un faux problème, les ballons étaient arrivés après le début du match ”, justifie Etienne Tamo, de la commission des compétitions internationales. Dans les tribunes, l’incident fait l’objet de toutes les railleries.“ Nous sommes en rupture de stock. Nous avions été très sollicités en ce début d’année, avec plusieurs regroupements des sélections nationales. Ils ont utilisé les stocks en réserve ”, explique un membre de la commission des compétitions internationales.
Cette explication a très peu convaincu les observateurs avertis du football camerounais. “ Les responsables de la Fécafoot n’ont pas à jouer les surpris, ils détiennent le calendrier international ”, lance un entraîneur de club. Quelques jours plus tôt, la même situation s’est produite au Congo, lors de la Can
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junior 2007. Logés dans le même hôtel que les Egyptiens, les Lionceaux n’ont pas caché leur complexe devant la tenue vestimentaire des jeunes Pharaons, aussi sous contrat avec Puma. Ils ont porté leurs revendications à l’attention du ministre des Sports et de l’éducation physique, Augustin Edjoa qui a aussitôt commis les membres de la direction administrative des équipes nationales à faire du shopping pour trouver un complément des équipements de marque Puma dans les boutiques de Brazzaville. Ces derniers reviendront bredouilles. Tout comme les démarches entamées jusqu’ici par les responsables de la Fécafoot. C’est le cas du voyage en France du Directeur général de la Fécafoot en décembre dernier. Plus de trois mois après la signature du nouveau contrat, la réception du premier acompte des équipements Puma reste donc attendue. Ceci peut-il expliquer cela ? Voire.
Où sont les équipements promis par Puma ?
En fin janvier dernier, le président Iya Mohamed était lui aussi en Allemagne pour bousculer Puma dans l’optique d’accélérer la livraison rapide des équipements avant le démarrage du championnat. A ce jour, cette démarche comme les précédentes, reste infructueuse. Le nouveau contrat liant la Fécafoot à Puma pour une durée de quatre ans, soit jusqu’en 2010, a été signé depuis le 17 novembre 2006. Au détriment des concurrents sérieux tels Nike et Adidas. La firme allemande s’est engagée à verser quatre milliards huit cent millions Fcfa (4. 800 000 000 Fcfa) dont huit cent millions (800. 000 000 Fcfa) en équipements sportifs (en dehors de la Can et de la coupe du monde), et quatre milliards en espèces pour une durée de quatre ans. Outre les équipes nationales, Puma s’est aussi résolu d’habiller les équipes du championnat national de 1ère division de même que les clubs engagés en coupes africaines de clubs. Par ailleurs, Puma s’est engagée à offrir 400 ballons pour l’ensemble du football camerounais et à soutenir le football des jeunes, et la formation des formateurs. Et en terme de marchandising, elle a promis d’ouvrir deux boutiques dédiées aux Lions Indomptables dans les villes de Douala et Yaoundé. Au jour d’aujourd’hui on attend toujours de palper les fruits de ce partenariat.
Par Mathieu Nathanaël NJOG
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