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Cameroun - Libye : Les lions à 180 minutes de la coupe du monde (20.06.2005)
L’équipe nationale du Cameroun a fait l’essentiel en remportant sa rencontre face à la sélection libyenne.
C’est sur le score d’un but à zéro que les Lions indomptables du Cameroun ont eu raison de leurs visiteurs qui pourtant, sont classés quatrième dans le cadre de ces éliminatoires couplées Can-Coupe du monde 2006 dans le groupe C zone Afrique. Les nombreux Camerounais qui ont fait le déplacement du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, tout en souhaitant la victoire de leur sélection s’attendaient à un beau football. Ils ont vu une équipe libyenne jouant essentiellement à la défensive, répliquant par moments par conte attaque. Une tactique qui s’est avérée infructueuse. Le score étriqué d’un but à zéro ne reflète nullement la physionomie de cette rencontre.
Selon Jean Paul Akono, champion olympiques de 2000 à Sydney avec la sélection camerounaise des moins de 23 ans, “ il n’y a pas eu une grosse prestation technico-tactique des libyens. Les lions ont fait ce qu’il fallait faire face à une équipe venue jouer à la défensive. Ils ont bien géré le match pendant les 45 premières minutes. Ils ne se sont pas affolés, il n’y a pas eu beaucoup de pression malgré ces spectateurs qui voulaient les buts. Les lions ont patiemment cherché le but, ils ont fait courir les leurs adversaires en les poussant à commettre beaucoup de fautes. ” En effet, dans l’ensemble les poulains du Portiguais Artur Jorge ont su gérer la rencontre. Tactiquement, ils sont passés par les côtés avec les joueurs comme Duala et Wome Nlend sur le flan gauche qui ont une facilité de débordement et qui ont causé pas mal de problèmes à la défense libyenne. Du côté droit Njitap et Benoît Angbwa ont exécuté beaucoup de centres causant ainsi assez de difficultés aux Libyens. Pour contourner cette équipe qui ne sortait que rarement de sa zone, les Camerounais ont opté pour des tirs des 30 mètres. Sur leur chemin, ils ont en permanence trouvé le talentueux gardien Luis Alejandro qui a livré un match propre.
Le dernier rempart camerounais Souleymanou, bien que très talentueux, n’a été inquiété que dans de rares moments pendant les 45 premières minutes. Dans l’ensemble de la partie, il a fait trois arrêts difficiles. Cela traduit de la maîtrise de jeu imprimée par les lions indomptables qui ont réussi à marquer un beau but. Wome qui a envoyé la balle vers le centre, Njitap a feint de tirer en force a fait une pichenette en déposant le ballon sur la tête de Webo qui était à l’affût et l’a propulsé par un coup de tête à la François Omam Biyick. Le morceau le plus dur c’est la rencontre d’Abidjan pour laquelle les lions devront beaucoup travailler. Pour ce qui est de l’arbitrage, le trio malien a fait
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preuve de maîtrise de leur sujet, ne se laissant ni distraire, ni impressionner à aucun moment comme le public camerounais qui a supporté son onze national de la première minute à la dernière.
Désagréments
Avec cette victoire, le Cameroun est sur la bonne lancée car il reste à deux points de la Côte d’Ivoire et devance l’Egypte de quatre. Car ces derniers ont été battus par les Eléphants à Abidjan par 2 buts à 0. C’est dire que la course se fera entre les Eléphants et les Lions. Une dure épreuve que les Lions indomptables devraient aborder avec beaucoup plus de sérénité. Car le public est devenu très exigeant. L’exemple a été vécu contre les Lybiens.
Lorsque les Lions entrent sur l’aire de jeu, le public se lève pour marquer son soutien. L’hymne national est repris en cœur par l’ensemble des spectateurs de tous les rangs sociaux “ pour l’amour et le grand honneur ” de notre pays. C’était aussi avec un réel plaisir de retrouver parmi les spectateurs William Andem, Alioum Boukar, Roger Feutmba tous anciens Lions. Outre ceux-ci, l’on a vu Mme veuve Marie Louise Foé dont la présence n’est pas sans importance aux côtés des Lions. On croyait tous ces ingrédients suffisants que non.
A certains endroits des gradins, le match se jouait autrement. C’est le cas avec Nana Payong qui a failli devenir boxeur pour une histoire de place. En effet, arrivé à la tribune présidentielle avec son titre il a trouvé quelqu’un d’autre assis sur la place avec son numéro. Après quelques échanges, les deux en sont venus aux mains. Il a fallu l’intervention des gros bras pour calmer les esprits. Des cas du genre ont été nombreux. De quoi se demander l’importance de la numérotation des sièges si l’on ne peut pas véritablement les occuper en fonction de ce qui est écrit sur les billets. En outre, l’on a vu des spectateurs plus nombreux que les places. Ce qui a contribué à importuner les uns et les autres. Il n’y avait pas que cela. On continue à se demander comment l’on peut tolérer à tout moment que Ngando enlève son caleçon au stade pour outrager les spectateurs par cet acte ignoble.
Comme cela semble être une habitude entre les journalistes et les forces de l’ordre depuis un temps au stade Omnisports de Yaoundé, Guy Bertrand Nsigue, de Camfoot s’est vu racler par un haut gradé de la police alors qu’il tentait d’aller à zone mixte pour réaliser des interview. Il avait pourtant le badge et tout le nécessaire à lui attribué par les responsables de la Fécafoot. Cependant, les mêmes forces de l’ordre ont laissé passer des gens qui n’avaient pas qualité. De quoi se demander si les journalistes ne doivent plus faire pleinement leur travail.
Par SANDEAU NLOMTITI
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