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Indiscipline au sein des Lions indomptables : Tolérance zéro (27.05.2008)
Brice MBEZE
Communications interdites. Visites proscrites. Contacts gelés avec la presse au nouveau « Q.G » de la sélection à Nlongkak.
Deux vigiles essayent de maîtriser deux maîtres-chiens. Trois employés de la même société de gardiennage, spécialement réquisitionnée pour les besoins de la cause, sont postés à l’entrée de Franco Hôtel, nouveau site d’hébergement des Lions. Aidés par quelques employés de l’établissement qui ne cachent pas leur zèle, même pour un sou, les vigiles filtrent les entrées. De l’autre côté de la route, un véhicule rempli de chiens et de gros bras est mobilisé. Prêt à démarrer. Les riverains de cet hôtel, situé en face du collège Matamfen, assistent à de pittoresques scènes depuis hier, jour d’entrée en stage des Lions Indomptables dans la perspective du match Cameroun-Cap-Vert du 31 mai prochain. Les Lions ont quitté la forêt dense du Mont-Fébé pour la savane de Nlongkak. Le fauve a changé de biotope. La rentrée de la sélection nationale est marquée par ce que le responsable de la sécurité de la Fécafoot appelle « des changements ». Le Mont Fébé, jusque-là site d’hébergement de prédilection de l’équipe nationale, n’accueillera plus les Lions, désormais coupés, du moins dans l’intention, …du monde extérieur.
La direction des équipes nationales et la Fécafoot exigeaient que l’établissement soit complètement évacué par les autres clients. C’était ça ou rien. Condition- à la limite suicidaire- à laquelle la direction de l’hôtel Mont Fébé n’a pas voulu accéder. Le divorce, en attendant qu’il soit prononcé, est consommé pour ce vieux couple. L’hôtel Franco a accepté l’offre. Selon nos informations, un autre hôtel
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huppé de la capitale et d’autres structures hôtelières de la place, étaient également sur les rangs. Franco hôtel a donc gagné le premier match des éliminatoires couplées de la Can et de la coupe du monde 2010 : la guerre des hôtels. Le renforcement de la sécurité constitue également un autre fait marquant de cette rentrée. Outre les vigiles, les maîtres chiens, les employés de l’hôtel, des unités spécialisées de la police et de la gendarmerie ont été sollicitées. Pour pénétrer à l’intérieur du nouveau cadre de vie, réquisitionné pour les Lions et leurs encadreurs, il faut montrer patte blanche.
La presse, confondue au public dans l’esprit des auteurs du programme établi n’accèdera plus à la tanière n’importe comment. Sur les huit séances d’entraînement qui précèderont la rencontre de samedi prochain, deux seulement sont ouvertes aux hommes de média… et au public. Pis, la presse n’est pas la bienvenue pour les trois premières. Ce qui signifie que lecteurs et auditeurs ne pourront pas avoir une information de première main sur les Lions que mercredi, pour un regroupement démarré dimanche à Yaoundé. De surcroît. La Fécafoot et la direction technique logent presse et public à la même enseigne ! Les séances de mardi et jeudi ouvertes à la presse, le seront également au public. Pour ce qui est du stage proprement dit, annoncé au départ en Tunisie, puis à Brazzaville et un temps à Sao Tomé et Principe, il a commencé hier avec un effectif très réduit. Song Bahanag, Samuel Eto’o, Kameni, Alexandre Song … qui ont disputé samedi dernier un match de bienfaisance au Burkina Faso n’avaient pas encore rejoint le reste du groupe hier au moment où nous mettions sous presse.
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