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UNIVERSIADES : LES SUPPORTERS DE L’UNIVERSITE DE BUEA MANQUENT DE FAIR PLAY (25.04.2006)
Ils n’ont pas digéré que leur équipe de football se fasse rattraper au score par celle de l’université de Douala. Et ont envahi le stade. Bilan : tentes et hangars cassés et plusieurs blessés, parmi lesquels, un arbitre assistant.
Hier, en journée, on a assisté à une sorte d’affrontement entre les supporters en furie de l’université de Buéa et les officiels de la rencontre de football opposant l’équipe de football locale à celle de l’université de Douala, ainsi que tous les acteurs impliqués. Cette rencontre, dernier tournant de l’équipe de l’Ub, car ayant essuyé une première défaite (0-1) face à l’Injs au match d’ouverture, commence plutôt bien pour les cop’s de Buéa qui réussissent à ouvrir le score. L’espoir renaît, mais la pression commence à monter du côté des supporters qui se rapprochent progressivement de l’aire de jeu, surtout quand un joueur de Douala est expulsé. Proférant engueulades, menaces et autres gestes inamicaux. Ces actes d’anti-jeu sont signalés à plusieurs reprises par l’arbitre assistant n°2, Modeste Momo, à l’arbitre central Mathurin Ottou qui réussit péniblement à repousser les envahisseurs jusqu’à la distance réglementaire.
Quand l’université de Douala égalise, l’espoir de qualification s’éloigne, puisqu’un nul est synonyme d’ élimination. Ainsi, l’aire de jeu est totalement envahie par ces mutins qui reviennent en force cette fois-ci. Cailloux, bâtons et autres projectiles fusent de part et d’autre, les tentes, hangars et autres étals sont cassés. Dans cette confusion, plusieurs personnes sont blessées, au rang desquelles Modeste Momo qui reçoit un caillou sur le cuir chevelu. Ces actes de barbarie obligent Dorothy Njeuma, présidente de la Fenasu, le vice-chancellor de l’Ub et plusieurs autorités à descendre sur le terrain pour
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désamorcer la bombe, en attendant la décision du comité d’homologation. Cette réaction remet en cause la logique du fair-play longuement chantée par le Minesup, la Fenasu, et reprise intelligemment par le fan’s club de l’université de Douala qui a même distribué des tracts interpellateurs à ce sujet. “ Culture de la paix et du fair-play. Si la pirogue pouvait représenter la barque des 9e jeux universitaires ayant à son bord les 12 institutions participantes symbolisées par les 12 pagayeurs. L’effort fait par ces pagayeurs pour faire avancer la barque, même à contre-courant, équivaudrait à l’effort que devrait déployer chaque institution pour le bon déroulement des jeux, malgré les embûches et les difficultés ”, peut-on lire de ce message qui, malheureusement, reste encore incompris, certainement parce qu’il n’a pas été édicté en anglais.
Yaoundé I en tête.
En dehors de cet incident, les autres compétitions se sont bien déroulées. Et à l’issue de trois journées, jusqu’à la mi-journée d’hier, la mère des universités du Cameroun arrive en tête au tableau des médailles, avec à son actif quatre médailles d’or, deux en bronze. Elle est talonnée par l’institut Siantou qui a à son compteur deux médailles en or, une en argent ; l’Injs avec une en or, une en argent et une en bronze. Outre ces compétitions essentiellement sportives, une autre se passe dans les gradins. C’est celle des fan’s clubs qui, depuis l’ouverture des jeux, rivalisent d’adresse et d’imagination pour arracher la cagnotte d’un million mise en jeu par le Minesup cette année. De jour comme de nuit, ces supporters qui, visiblement, ne connaissent pas de repos, tambourinent, chantonnent, taquinent, dans l’unique but d’attirer l’attention du public et aussi de galvaniser leurs équipes.
H.B.ENDONG
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