|
SACRE IDRISS (22.09.2004)
Que cela a pris du temps de revoir le Idriss Carlos Kameni rayonnant des Jeux olympiques de Sydney 2000. Ce week-end, l’ancien pensionnaire de la Kadji Sports Academy, aujourd’hui à l’Espagnol de Barcelone, a montré qu’il avait encore des ressources disponibles pour cette performance qu’on disait s’être évaporé en lui. Idriss Carlos Kameni dans les buts de son nouveau club qui affrontait, pour cette journée, la terrible machine du Réal de Madrid avec sa pléiade d’attaquants - Ronaldo, Morientes et autres, a sorti toute sa grande classe, toute la splendeur de son talent qui avait signé son idylle avec le public sportif camerounais. Il a stoppé net un penalty de Ronaldo qui aurait du priver son équipe d’une victoire.
Les supporters, comme un seul homme, ont scandé pendant une bonne partie du match, le nom de Idriss, réveillant ainsi les souvenirs d’un Thomas Nkono, son maître, actuellement son entraîneur, après avoir
|
rendu de bons et loyaux services à la même équipe. Samedi, face au Réal de Madrid, les médias ont conclu, péremptoire, que le nouveau Nkono est né à Barcelone. Un peu comme on l’avait fait au lendemain de Sydney 2000, avant que cette longue période d’inactivité ne vienne briser toutes les espérances.
Mais la prestation de Idriss face au Réal, samedi, impose qu’on lui pardonne toutes ses bévues à la Can Tunisie 2004 et depuis peu aux éliminatoires couplées de la coupe du monde et de la coupe d’Afrique des nations 2006. C’était assurément pour des raisons indépendantes de sa volonté. Le nouveau Kameni est né, du moins, celui - là qu’on avait vu à Sydney 2000. Mais avant de lui tirer un coup de chapeau, tirons le d’abord à Sir Thomas Nkono. C’est lui qui l’a amené à Barcelone et n’oublions jamais que c’est lui qui l’avait imposé à Jean Paul Akono à Sydney, alors qu’il était attaché à Daniel Bekono peu convaincant. Sacré Idriss.
|
|
|
|
|
|