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Consécration : Plus vieux, plus grand, plus fort ! (04.05.2004)
Jules R. Nkonlak
L’université de Yaoundé II une fois de plus couronnée.
Pendant toute une semaine, du 25 avril au 2 mai 2004, les sportifs de douze institutions de l`enseignement supérieur se sont retrouvés à l`université de Yaoundé II pour la 7e édition des jeux universitaires du Cameroun. La manifestation a drainé sur le campus de Soa, des supporters venus des quatre coins du pays, des commerçants, de nombreux curieux venus de la capitale voisine; et même des évangélistes, qui ont trouvé en ce rassemblement unique d`étudiants, une occasion de "sauver quelques âmes".
Au lendemain de la clôture de ce grand rendez-vous annuel du sport à l`université, et alors que le campus de Soa va retrouver son rythme habituel de vie, c’est peut être l’occasion de dresser un bilan de ces huit jours, au cours desquels la localité de Soa a connu une affluence plutôt rare. Ambiances, confidences deds principaux acteurs, émotions, coulisses... Mutations essaye de regarder l’évenement en tentant de le situer par rapport à l’avenir.
Quatre héroïnes en larmes. Les quatre athlètes de l`équipe féminine de relais 4 x 400 m de l`université de Ngaoundéré ne pleurent pas de joie, comme cela aurait pu être le cas. Arrivées en tête de la finale de cette discipline qui s`est déroulée pendant la finale de football dimanche dernier, elles se sont cependant vu refuser la médaille d`or, pour une faute, que manifestement n`aura vu que le président de la commission technique d`homologation et les supporters de l`université de Yaoundé II, principaux bénéficiaires de cette sanction.
L`incident, qui a suscité le courroux de plusieurs spectateurs, a d`ailleurs hypothéqué la cérémonie de remise des médailles. Les filles de Ngaoundéré se sont invitées au podium, tandis que les garçons de la même université, vainqueurs eux-aussi de la discipline dans leur catégorie, menaçaient de ne pas prendre leur médaille d`or. Finalement, le calme est revenu, et la cérémonie de clôture de la 7e édition des jeux universitaires a pu se poursuivre.
C`est sans surprise que l`université de Yaoundé I a été déclarée vainqueur des jeux. Pas parce que il était acquis d`avance que les cop`s de Ngoa Ekelle n`avaient pas de concurrents valables, simplement parce que dès le début de la compétition, ils ont pris une avance
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conséquente. Pourtant, lors de la dernière journée, l`université de Yaoundé a été particulièrement malheureuse. Mais le nombre de médailles en compétition ce jour-là, était bien insuffisant pour renverser la tendance. Les champions de Yaoundé I auraient pu donner plus de panache à leur succès en s`imposant lors de la finale de football. Mais en face, il y avait l`ogre Ngaoundéré. Avec ses huit joueurs de première division, l`équipe de Ngaoundéré l`a emporté, un but à zéro. Confirmant ainsi la mauvaise journée de l`université de Yaoundé II. Déjà dans la même journée, l`équipe de basket-ball s`est inclinée en finale face à l`institut Siantou supérieur, alors qu`elle avait compté jusqu`à 17 points d`avance.
Dschang 2005
La dernière journée des jeux avait commencé par la finale de basket-ball dames. Celle-ci a vu la victoire des filles de Soa sur celles de l`université de Douala. Toujours dans la matinée, il y a eu les finales en lawn-tennis, suivies d`une cérémonie de remise de médailles. La dernière articulation de ces jeux était la grande cérémonie de clôture, en présence de Maurice Tchuenté, le ministre de l`Enseignement supérieur, et en présence des différents chefs des établissements engagés dans la compétition. Les résultats des jeux ont été présentés. Aussi bien sur le plan des rencontres sportives, que sur celui du fair-play, avec le classement des fan`s clubs. L`institution chargée d`abriter l`édition de 2005 a été désignée. Il s`agira de l`université de Dschang.
Celle-ci reprend le tour, car c`est là que s`était déroulée la toute première édition des jeux universitaires en 1998. depuis lors, ils ont fait le tour des cinq autres universités d`Etat. On remarque tout de même que l`université de Yaoundé I a dû organiser les jeux deux fois, pour la simple raison que l`université de Yaoundé II-Soa, qui devait en principe les abriter en 2003, n`était pas prête à le faire. Le campus de Soa reprend donc des allures de campus universitaire. Déjà dans la nuit de dimanche à lundi, l`animation que l`on avait pu noter pendant une semaine s`était presque entièrement estompée. Beaucoup de visiteurs ont quitté la petite ville. Tournant ainsi le dos à une semaine au cours de laquelle on aura tout connu. La lumière des médailles d`or, et l`obscurité des pannes d`électricité. Bref, des hauts et des bas.
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