Pionnier des portails web sportifs africains.En ligne depuis 2000 ...
|
| |
|
|
|
|
CAN 2010 : le rendez-vous de toutes les surprises ! (05.02.2010)
Par lemessager
Dès l’entame, la plus prestigieuse des compétitions sportives africaines a accusé un sérieux coup. Avec l’attaque terroriste de l’équipe togolaise dans l’enclave de Cabinda vendredi 8 janvier 2010, attaque qui a réduit le nombre de compétiteurs. Celui-ci est passé de seize (16) à quinze (15). L’équipe du Togo a préféré rentrer au pays suite à ces événements. Puis, le match d’ouverture qui mettait aux prises l’Angola- pays hôte- contre le Mali de Kanouté et Keita. Dans le groupe A, Les Angolais devant leur public, menaient à la marque 4-0, mais à 15mn de la fin, les Maliens sont parvenus à revenir à 4-4 au terme d’une rencontre riche en émotions. La Cote d’Ivoire, grande favorite, n’a pu se défaire d’une sélection burkinabé accrocheuse. Ce qui n’était le cas de l’Egypte face au Nigeria. Bien que mondialiste, les Super Eagles n’ont pas été à la hauteur de la rencontre.
Enfin, le groupe D a aussi donné lieu à des surprises. Le Gabon de Daniel Cousin, contre toute attente, a damé le pion à un autre grand favori du tournoi : le Cameroun de Samuel Eto’o. Un score de 1-0 a suffit à faire le bonheur des Panthères du Gabon revanchards après s’être fait barrer la route de la coupe du monde par les Lions Indomptables. Ces différents résultats « inattendus » par des bookmakers auront pour corollaire le chamboulement des hiérarchies au terme de ce tour.
Les grandes révélations
Les grandes stupéfactions viennent des groupes A et D. Respectivement, le Mali est éliminé malgré sa prestation héroïque en 1ere journée ; la Zambie, une des révélations du tournoi, a déjoué tous les pronostics pour finir en première position devant le Cameroun. A coté de celle-ci, vient l’Angola l’autre bonne révélation. L’inconnu avant le coup d’envoi, s’est découvert une équipe offensive qui passionne. Les « Black Star » qu’il conviendrait d’appeler « Black Meteors » (surnom de l’équipe espoir) ont confirmé tout le bien qu’on pense de cette équipe. A contrario, Le Mali, la Tunisie et la clique des mondialistes constituent le lot des déceptions de la CAN angolaise.
Retrouvailles et remake, sont les maîtres mots ici. Le big match entre l’Egypte et le Cameroun, qui fut une nouvelle version de la finale de l’édition précédente, les Lions visiblement « la tête au mondial et la CAN par-dessus la jambe », sont passés à coté de la plaque face à une équipe des Pharaons réaliste. C’est avec la même verve qu’ils sont venus à bout des Fennecs d’Algérie. Là aussi, ce fut une réédition du match du 18 novembre dernier à Omdurman au Soudan où l’Algérie a eu sa qualification pour le Mondial sud-africain au détriment de l’Egypte. Cette dernière, comme pour se venger, a pu vaincre quatre et éliminer trois des cinq qualifiés en
|
coupedu monde avant de trôner une septième fois sur la sphère du football africain. Très élogieux !
Hors des Stades
Si la qualité du spectacle a été de haute facture, on ne saurait le dire pour l’arbitrage et la désormais « affaire » Togo-CAF. Il convient de remarquer que la prestation des « hommes en noir » de la CAN a quelque peu décrédibilisé le corps arbitral africain et terni la compétition. L’attaque terroriste du bus togolais au Cabinda et la gestion de cet événement par la CAF a fait des vagues au sein de l’opinion africaine et internationale. Le bras de fer entre ces deux entités n’a d’ailleurs pas fini de livrer son épilogue. En ce qui concerne l’organisation, les observateurs ont pu apprécier les installations des infrastructures à la limite futuristes. Des stades qui n’ont rien à envier aux aires de jeu du Vieux continent et d’ailleurs, font la fierté non seulement de l’Angola et de toute l’Afrique.
Hélas en Afrique les mauvaises habitudes ont la peau dure. Ces observateurs ont du s’offusquer des bisbilles très fréquents entre des équipes pour une seule et même aire d’entraînements. Des séances d’entraînement ont donc été annulées au grand dam des joueurs. Le paroxysme de la confusion est le fait de la CAF. Quand elle s’est montrée incapable pendant plusieurs heures de valider l’ordre final du groupe D. Toutes ces coquilles n’ont peut-être pas enlevé de l’éclat à la fête du football en Angola, mais elles sont à suffisance une interpellation aux africains à plus de sérieux et de professionnalisme dans l’organisation et la gestion des événements de cet acabit.
Focal
Les « Mondialistes » en difficulté.
Cette CAN avait la particularité de regorger les cinq des six mondialistes africains. Dans l’ensemble, leurs prestations laissent pantois. Et l’on s’interroge bien sur leur participation à ce grand rendez-vous du football mondial en juin et juillet prochains au pays de Nelson Mandela. En dehors du Ghana qui a atteint la finale et qui a pu convaincre par la qualité de ses phases de jeu, l’Algérie et le Nigeria bien que demi finalistes, n’ont pas pu confirmer tout leur statut de « mondialistes ». Le Cameroun et la Côte-d’Ivoire qui ont atteint les quarts de finale aux forceps ont véritablement déçu par leurs prestations respectives en demi teinte. Les deux vedettes planétaires des Eléphants et des Lions Indomptables que sont Didier Drogba et Samuel Eto’o Fils ont été à la peine et les questions restent entières sur leur forme ou sur… leur potentiel. Alors que les équipes venues superviser leurs futurs adversaires sont restées sur leur faim, nos mondialistes doivent faire une sérieuse introspection et se mettre résolument au travail car « un travail opiniâtre vient à bout de tout ».
|
|
|
|
|
|
Hits: 4584 | lemessager.net
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
|