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Mbombo Seidou Njoya : Pour l`amour du sport (25.11.2005)
Prince du royaume bamoun, il a d’importantes responsabilités à la Fécafoot et dans le golf.
Il est le plus célèbre des fils de l’actuel Sultan Roi des Bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya. Mbombo Seidou Njoya a hérité de son père son imposante carrure et culmine à près de 1,90 mètre. De sa mère, il tient son teint de mulâtre. Son visage est devenu familier aux téléspectateurs de la Cameroon radio television (Crtv), au début des années 90, à travers une émission consacrée à la Loterie nationale du Cameroun (Lonacam). Pendant quelques années, il va faire des paris sur le football son affaire. Avec la Loterie, il lance le pari sportif camerounais. La faillite de la Lonacam va lui inspirer une initiative similiare, le "Cameroon foot pools". Elle fera également long feu.
Ses multiples casquettes dans le sport le maintiennent sous le feu des projecteurs. Une exposition médiatique liée à ses fonctions de président de la Commission des compétitions internationales de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), donc cheville ouvrière à la fédération, de l’organisation du match Cameroun–Egypte du 8 octobre dernier. "Les questions liées à l`organisation et à la logistique du match relèvent de notre ressort. L`expérience du 8 octobre 2005 nous a permis de bien gérer la rencontre, avec plus de coordination et de transparence que par le passé", précise-t-il.
Sa présence à la tête de cette commission n`est pas fortuite. Lui qui s`implique également dans la gestion de ce sport. Aussi bien comme président de Fédéral de Foumban depuis 4 ans, que comme membre des assemblées départementale et provinciale de la Fécafoot à l`Ouest.
S`il reconnaît jouer au football "pour le maintien" dans le
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cadre du "deux-zéro", il a pendant longtemps pratiqué le tennis. Un accident lors d’une partie de tennis va l’éloigner des cours et l’entraîner vers les clubs et le green des parcours de golf. En réalité, pendant son arrêt maladie, le médecin lui a demandé de s`adonner à d`autres sports, parmi lesquels le cyclisme, la natation et le golf. Il succombe au charme de cette dernière discipline sportive. Parce qu`il la trouve... proche du tennis.
Il ne va pas se contenter d’être un simple adepte. Malgré l`absence d`une Fédération camerounaise de golf, il n`est pas rare d`entendre des golfeurs l`appeler "président". C`est d`ailleurs pour cela qu`il se penche actuellement sur le projet de création d`une fédération. Mais avant cette phase décisive, "il est question de fédérer tous les clubs pour que l`association vive", reconnaît l`ancien président du Golf club de Yaoundé.
Fédérer les clubs n`est pas son seul objectif au golf, Mbombo Seidou Njoya veut surtout "faire tomber la barrière qui existe. De nombreuses personnes pensent que le golf est un sport d`élite, réservé aux riches et aux privilégiés. L`existence d`une fédération permettra de vulgariser la discipline auprès des Camerounais", avoue-t-il. Membre du comité national olympique et sportif du Cameroun depuis quatre ans et de son conseil d`administration, Mbombo Seidou Njoya avoue baigner dans le sport depuis sa tendre enfance. Il est amoureux de plusieurs disciplines sportives, notamment le football, le handball, le rugby, le basket-ball, le golf et le tennis. "Dans le sport, on donne beaucoup plus qu`on ne reçoit. C`est du bénévolat. S`il n`y a pas de bonne volonté, on n`avancera jamais", relève-t-il philosophe.
Priscille G. Moadougou
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