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JULES MOUDIME NDJALLA : “IL FAUT PENSER A LA RELEVE” (16.10.2006)
Le président de la Fédération camerounaise de handball dresse le bilan de la saison écoulée et fait des projections.
Une saison sportive vient de s’achever. Pouvez-vous en dresser le bilan après plus de 5 mois à la tête de la Fécahand ?
Le bilan est largement positif. Parce que, au niveau national, tout a été respecté, notamment notre programme d’action. En l’occurrence, La poursuite de notre programme de juvénilisation (Youth Project) qui a consisté à la formation des formateurs, et la signature d’autres conventions de partenariat avec d’autres formations scolaires et extra scolaires. Nous avons atteint le cap de plus de neuf conventions de partenariat. Nous couvrons, en effet, huit provinces sur dix, exceptés le Sud et l’Adamaoua. Outre ce programme de juvénilité, nous avons innové en organisant un championnat inter provincial chez les juniors, les vétérans, les cadets, dont les finales se sont jouées hier. Nous avons aussi envoyé deux arbitres en formation. Ce stage était sponsorisé par la Fédération africaine de handball, à Abidjan, aux fins de relayer nos deux arbitres bientôt en retraite. S’agissant des seniors, nous avons réussi à organiser deux compétitions majeures : le play-off et la coupe du Cameroun. Lors du play-off, nous avons eu, pour la première fois, la participation de dix-sept équipes. Au niveau des vétérans, nous avons organisé, à Bertoua, un tournoi regroupant les équipes en dames. Nous n’avons pas assisté à un match des garçons chez les vétérans, parce que l’Est avait des problèmes financiers. Parlant du siège, nous l’avons doté d’ordinateurs, armoires. Le téléphone a été enfin installé, et les factures d’eau et électricité réglées.
Qu’est-ce que la coupe du Cameroun peut apporter aux handballeurs camerounais ?
La Coupe du Cameroun est l’occasion où les vieilles gloires peuvent se rencontrer pour causer et discuter handball. C’est aussi l’occasion de voir et de pouvoir quantifier la popularité de cette discipline sportive qui, à l’instar du football, a permis d’élever le drapeau camerounais plus haut, notamment avec des médailles d’or Africains. “Un seul mot, continuez ”. Cette formule
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avait été dite par Paul Biya, à travers une cérémonie où deux équipes de handball féminin avaient joué la finale dans un pays étranger. C’est pourquoi, je vais dire qu’on ne doit pas s’amuser avec le sport, en se servant comme tremplin politique.
Pourquoi le handball camerounais est malade sur le plan international ?
Les prestations mitigées de nos équipes nationales au niveau international viennent du fait que nous avons atteint lors de la dernière coupe du monde de handball, à Saint-Petersbourg, la génération des joueuses talentueuses. Et actuellement, il faut penser à la relève. Il faudrait avoir une préparation sérieuse avant toute compétition, afin d’éviter les différents désagréments qu’ont subi nos différentes équipes en arrivant en retard aux compétitions. Ce qui nous donne des résultats approximatifs. Aussi, il faudrait que toutes les fédérations en rapport avec le ministère de tutelle sachent quelles sont les compétitions qui sont éligibles. Enfin, il faudrait favoriser la participation des équipes nationales aux compétitions en lieu et place de certaines équipes civiles qui n’honorent pas le pays sur le plan international.
Que prévoit le calendrier de la fédération pour la saison prochaine ?
Vous savez qu’au sein de la fédération, depuis le départ du feu colonel Ernest Djomdi, il y a beaucoup de tentatives et beaucoup de velléités de déstabilisation à la fédération à travers certains comportements, la non maîtrise des textes réglementaires. C’est pourquoi je me propose, en rapport avec le bureau directeur national, d’organiser un séminaire pour tous les administrateurs de la Fécahand après le conseil qui se tiendra le 11 novembre 2006 à Yaoundé. Aussi, vais-je poursuivre notre politique qui consiste à passer à une phase pratique, c’est-à-dire des rencontres sportives dans tous les pôles de développement du handball. Cette phase sera financée par le Comité national olympique. Je saisis cette opportunité pour dire merci, au nom de la Fécahand, à tous les responsables de cette institution qui tiennent à conduire jusqu’au bout cette politique de juvénilisation.
Propos recueillis par C. D.
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