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Aurélien Chedjou : « Je n´ai pas donné le meilleur de moi-même » (12.06.2009)
Écrit par Arnaud Ntchapda
Le nouvel international de l’équipe nationale A affirme que le climat caniculaire de la capitale l’a handicapé dimanche.
Comment avez-vous accueilli le résultat du match Cameroun-Maroc ?
On ne peut pas être satisfait quand on veut une victoire et qu’elle ne se présente pas. C’est pour cela qu’il y a un sentiment de frustration à la fin du match. Parce que, évidemment, on se met dans une mauvaise situation avec un seul point en deux matches. Ça fait un point de pris sur six. Une grande nation comme le Cameroun ne peut pas… ce n’est pas évident. La situation est en train de se compliquer. Mais, mathématiquement, tout est encore jouable. On va aller jouer au Gabon, il va falloir prendre trois points là-bas, ensuite, on les recevra ici. En cas de victoire, on aura sept points. C’est clair que tout le monde est déçu. Le public, les joueurs. Parce qu’on aurait aimé gagner, mais on est tombé sur une très bonne équipe du Maroc.
Qu’est-ce qui vous a empêché de l’emporter dimanche ?
Je ne dirais pas qu’il y a quelque chose qui nous a empêché de gagner. Cela faisait juste une semaine qu’on travaillait ensemble. On a vu une très bonne équipe marocaine venu jouer son va-tout parce qu’elle avait perdu à domicile lors de la première journée. Je suis confiant pour la suite. Je suis optimiste. Je crois qu’on va se qualifier. Je suis à 100% sûr. Maintenant, c’est clair qu’on n’a plus droit à l’erreur. On a encore la chance qu’on va affronter le premier deux fois de suite. Pour revenir au match de dimanche dernier, personnellement j’ai souffert de la chaleur. On a fait le stage à Tubize, dans des conditions climatiques différentes de celles de Yaoundé. La chaleur, c’était
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pour les deux équipes, mais moi, cela fait six mois que je ne suis pas venu au Cameroun. C’était un élément déterminant dans cette rencontre. D’aucuns ne le savent pas, mais c’est beaucoup plus la chaleur qui nous a empêché de gagner.
C’était votre premier match en sélection A. Qu’avez-vous ressenti ?
C’est un rêve qui s’accomplit. Comme tout jeune camerounais, mon rêve était de porter un jour le maillot de la sélection fanion. Il ne faut pas que je m’arrête là. J’espère que c’est une sélection qui en appellera d’autres. Au moment de fouler la pelouse avec le maillot des Lions sur les épaules, j’ai éprouvé un sentiment de fierté. Je ne dirais pas de devoir accompli, parce qu’il n’y a pas eu de victoire. Personnellement, je me souviendrai toujours de ma première sélection, qui a eu le 7 juin 2009 contre le Maroc. C’est à moi de travailler en club déjà, et quand on m’appelle, de réaliser de bonnes performances pour être toujours retenu. Parce que, avec tout le talent que les camerounais ont, ce n’est pas évident d’être appelé.
Satisfait de votre prestation de ce jour-là ?
Je ne peux pas l’être. Ce serait être gourmand. Je n’ai pas donné le meilleur de moi-même. J’aurais pu donner plus. Comme je vous ai dit avant, il faisait chaud, on n’a pas gagné. J’aurais préféré ne pas faire un bon match, mais qu’on gagne. Maintenant, vous m’interrogez au sujet de ma prestation personnelle, je ne suis pas satisfait de mon match. J’aurais pu faire mieux. Cela dit, c’est passé, c’est un match à oublier. Il y a d’autres échéances à venir. A moi de montrer que c’était juste première sélection à oublier et que je ferai de bonnes prestations lors d’autres matches. C’est tout ce que le staff technique attend de moi.
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