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Foot D1 : le silence des gradins (16.05.2006)
La 47e édition du championnat national de football de première division est arrivée dimanche dernier à mi-parcours. Mine de rien, les équipes de l’élite ont bouclé la première phase de la compétition. Cette première partie s’est déroulée dans une indifférence quasi totale. Mais cela ne surprend plus personne depuis plusieurs saisons, tant le spectacle offert au public est pauvre. Pour ne pas arranger les choses, Coton Sport de Garoua survole outrageusement les débats, ce qui lasse une bonne partie du public. C’est dans ce panorama qu’après plusieurs mois d’atermoiements la saison 2006 s’est déroulée. Une fois de plus, la compétition a brillé par l’absence d’une programmation rigoureuse…et Coton Sport de Garoua a une fois de plus terminé à la première place à mi-parcours.
Toujours est-il que, contrairement aux saisons précédentes, cette première partie de la saison a laissé entrevoir, une opposition certaine de quelques équipes à l’omnipotence de Coton sport de Garoua. C’est ainsi que contre toute attente, Canon de Yaoundé, moribond il y a quelque temps, a effectué un redressement spectaculaire pour terminer la phase aller sur les talons des Cotonniers. Un seul point sépare le premier Coton Sport de ses dauphins Canon de Yaoundé et Astres de Douala. L’équipe de la capitale économique fait du reste partie des satisfactions de cette première moitié de saison. Astres de Douala a confirmé les bonnes dispositions qu’il avait laissé entrevoir la saison écoulée. De façon générale, on a assisté à un nivellement de valeurs entre les équipes de l’élite. A l’heure du bilan à mi-parcours, on se rend en effet compte que les écarts ne sont plus grands entre les différentes équipes. Ainsi, cinq points seulement (moins de deux
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victoires) séparent le leader, Coton Sport de Garoua (25 points) au neuvième Bamboutos de Mbouda (20 points). Au bas du tableau, si certaines formations Racing de Bafoussam, Union de Douala et la Kadji Sports Academy, n’ont presque jamais quitté la zone de relégation, la compétition reste également assez ouverte. Et à l’heure actuelle, chacune de ces équipes peut encore se redresser comme l’a fait Impôts de Yaoundé aujourd’hui huitième avec 20 points.
Faut-il alors croire à une amélioration du niveau de notre championnat ? Il serait hasardeux de répondre par l’affirmative. Si l’on en juge par l’élimination précoce de toutes les équipes camerounaises lors des toutes premières phases des coupes africaines interclubs, elles ont encore du chemin à faire. Toujours est-il qu’à l’échelle nationale, on peut se féliciter, du moins lors de cette première phase, du retour du suspense. Ainsi, pratiquement chaque journée de championnat a provoqué des changements au classement, tant les écarts sont minimes entre les équipes. Mais tout cela laisse encore indifférent le public, qui a brillé par son absence dans les stades. Comme en plus, les éternelles querelles de leadership dans les clubs et leurs difficultés financières sont toujours bien présentes, les supporters demeurent méfiants. Dès lors, il appartient, aux associations que sont les clubs et à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) de trouver les moyens d’aguicher les spectateurs. Pour l’instant, on n’en prend pas le chemin avec une Fécafoot menacée d’implosion. Heureusement qu’il reste la télévision pour que le public assouvisse sa faim du beau football. Quoi qu’il en soit, CT fait le point de la première phase du championnat qui aura eu pour seul mérite de se jouer.
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