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Congés : Eto’o Fils à New York (18.07.2008)
Le goleador des Lions Indomptables reprend les entraînements avec le Barça demain samedi. Mais pendant l’intersaison, on se demandait où il était passé. Tandis que les uns le croyaient au bercail où il vient de boucler une série de matches qualificatifs (Can/Mondial) avec les Lions Indomptables, d’autres le disaient en Espagne pour mettre les points sur les « i » avec le staff du club catalan au sein duquel il a déjà signé 77 buts en 108 matches depuis 2004. Pourtant, Samuel Eto’o fils se la coulait douce à New York, la capitale du monde, dixit le maire Michael Bloomberg. Entre la fin de la dernière série de matches avec l’équipe nationale et la reprise des entraînements avec le FC Barcelone dès ce samedi 19 juillet 2008, Eto’o était à la recherche d’un univers où l’on connaît à peine le football.
Mais peut-on passer inaperçu quand on s’appelle Samuel Eto’o ? Deux semaines après le débarquement de l’enfant chéri du football camerounais à New York, il a été repéré par le New York Times. Samuel Eto’o jouera-t-il au Barca cette saison ? a questionné le journal new yorkais. “Le nouvel entraîneur a le droit de constituer son équipe comme il veut, et cela, on doit le respecter, c’est ainsi. Je ne suis donc pas en situation de vous avouer quoi que ce soit sur mon avenir dans le Barca, car voyez-vous, je suis actuellement en congé et complètement deconecté de l’actualité sur le football”, a-t-il répondu.
Guardiola qui succède à Riijkaart sur le banc du Barca avait affirmé que l’avant centre du Cameroun ne figurait pas dans son onze. Mardi dernier, Ronaldhino, détesté lui aussi par Guardiola, a été cédé au Milan AC d’Italie. Quant à Eto’o fils qui reprend les entraînements, tout laisse penser qu’il sera de la tournée annoncée du Barca aux Etats-Unis au début du mois prochain. Le Club catalan est attendu ici pour disputer un match à Chicago et un autre à New York. Le FC Barcelone semble tenir encore à son buteur maison. Si tel est le cas, l’équipe nationale olympique du Cameroun attendue dans les prochaines semaines à Beijing risque de faire les frais de cet attachement du Barca à Samuel Eto’o. Dans les colonnes du
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New York Times, Eto’o avoue ne pas être sûr d’obtenir le feu vert de son équipe. “J’attends de reprendre les entraînements pour voir si le club me donnera la permission de rejoindre l’équipe nationale olympique”, a-t-il dit. Trop peu pour donner du sourire au public sportif camerounais.
Le lendemain de son tête à tête avec la presse, Eto’o était au park de Woodlawn qui sert de site d’entraînement dominical de la communauté camerounaise à New York. Eternel sourire sur les lèvres, il a posé à tour de rôle avec ses nombreux fans pendant plus de trente minutes. Parmi eux, un certain Joskas Khalifa Lukaka, cet homme qui avait quitté clandestinement le Zaïre de Mobutu à l’age de 17 ans pour entamer une carrière de footballeur professionnel en France où il joua à la même époque que les Michel Kaham, Martin Maya, Roger Milla, Paul Bahoken, Laurent Pokou, etc. Il officie bénévolement comme coach du New York Lions, l’équipe des Camerounais de New York. Selon cet ancien allier, il ne fait aucun doute que Samuel Eto’o est le plus beau fleuron actuel du football africain.
“Ce que je ne comprends pas c’est de lire que Roger Milla ne soit pas un supporter inconditionnel de ce garçon. Roger Milla a fait de grandes choses pour le football africain, mais Eto’o a certainement déjà réalisé plus que ce que nous connaissions jusque-là du football camerounais. Je crois que Roger Milla doit admettre que de nouveaux talents poussent et prospèrent mieux, pas seulement au niveau du compte bancaire… ”, dira Lukaka. Puis, l’homme qui avait raté le mondial 74 pour ne pas tomber entre les mains du dictateur Mobutu finit par avouer sa joie que Samuel Eto’o l’ait trouvé dans un park perdu au milieu de ce qu’il peut y avoir de plus anonymes comme joueurs de football. « Je crois qu’à travers moi, il a touché du doigt à quoi les anciens joueurs professionnels sont réduits dans les grands pays tandis qu’en Afrique, les fédérations recrutent à coup [d’énormes sous] des gens sans véritables qualifications tout simplement pour la couleur de la peau », conclut l’ancien international zaïrois.
Par Celestin NGOA BALLA à New York
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