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Beach Soccer : Le Cameroun humilié au Brésil (09.11.2006)
DIKALO
Il quitte la compétition par la petite porte.
Arthur G. Bakande
Une véritable honte qui sera difficile à oublier. C’est ainsi que peut se résumer la prestation de la sélection camerounaise au dernier championnat du monde du Beach Soccer qui se joue au Brésil. Au regard de la désillusion de nos représentants, l’on se demande à présent si le déplacement au pays de Ronaldinho valait vraiment la peine. 5 buts contre 2 contre les inconnus de l’Ile Salomon ; 10 buts encaissés contre les Portugais… Le cocktail était déjà suffisamment explosif pour une déroute explosive. Le Cameroun ne méritait pas une telle déculottée à l’heure de la refondation de notre sport-roi et surtout quand on sait qu’il n’existe aucun championnat du Beach Soccer dans notre pays.
Mais comme la Fifa fait actuellement la promotion de cette discipline sportive confiée à un certain Basile Boli, ce dernier a convaincu le Pmuc à travers M. Jean-Louis Palla pour le déplacement de l’Afrique du Sud. Certains chômeurs en quête de rayonnement en ont profité pour ramasser des badauds dans les quartiers qui ont été associés aux ex joueurs de As Babimbi sur la base des critères de sélection hautement subjectifs. Et c’est d’ailleurs grâce à l’enthousiasme de ces enfants et aux moyens financiers importants débloqués par le Pmuc que le Cameroun est sorti vainqueur en Afrique du Sud. Une victoire vite récupérée par un éternel candidat à la présidence de la Fécafoot, exclu de toutes les activités de la fédé pendant 5 ans.
Irresponsabilité
C’était aller très vite en besogne et ignorer les limites des uns et des autres. Il faut dire au départ que le ministre Augustin Edjoa s’était opposé au Beach Soccer avant de solliciter l’avis technique de la Fédération camerounaise de
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football. Et comme le Pmuc, sponsor du Beach Soccer, est l’un des partenaires de la Fécafoot, le dossier avait été validé. Il faut d’ailleurs louer ici la magnanimité de l’équipe conduite par Iya Mohammed qui n’est pas restée fermer dans des considérations partisanes ; sachant que l’un de ses membres qui était pourtant exclu de ses activités pendant une période de 5 ans, assurait l’encadrement technique de l’équipe Beach Soccer . La fédé n’a pas seulement donné son accord. Elle a aussi promis qu’une commission Beach Soccer sera intégrée à la Fécafoot.
Les vieilles habitudes ayant la peau dure, ces gestes de bonnes volontés n’ont pas empêché le développement des comportements irresponsables et rétrogrades. Nous avions déjà eu à faire des appréhensions sur cette histoire dans l’une de nos éditions. Elles ont été démontrées au Brésil par ceux-là même qui pensent qu’en occultant et en diabolisant la fédé, cela va leur rapportera quelque chose. Ils ont poussé le toupet très loin en mettant les bandeaux blancs sur le sigle de Puma, l’équipementier des Lions, et celui de la Fécafoot. Ce, en dépit des efforts consentis par le président Iya Mohammed qui a accordé toutes les facilités de déplacement à cette sélection.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la sélection managée par Bell Joseph Antoine a encaissé près de 20 buts en trois rencontres. Quelle honte pour celui qui se dit très apprécié par Aimé Jacquet et qui pense qu’il peut entraîner les Lions Indomptables Senior. L’on s’interroge sur les réelles intentions de ces gens qui ont mis des bandeaux que les couleurs nationales. Qu’on donne la possibilité aux chômeurs de s’épanouir et que ces derniers ressuscitent les coups tordus des années 87, 88 et 90 prouvent tout simplement leur inaptitude à s’arrimer à la modernité.
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