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Lubango : Une ville chaleureuse (12.01.2010)
Les populations sont accueillantes, malgré la langue portugaise qui constitue un handicap pour les visiteurs.
Le Cameroun, le Gabon, la Tunisie et la Zambie ont à leur disposition quatre stades d’entraînements dans la ville de Lubango. Les quatre équipes qui composent le groupe D ont ainsi la possibilité de se rendre à Ferrovia, Benfica, N. S. Monte afin d’y effectuer les séances d’entraînements pendant le temps que durera la compétition dans le chef lieu de la région de Huila. Ce sera jusqu’au quart de finale, pour l’heureuse élue, le 25 janvier prochain. A cet effet, un programme d’entraînement a été établi pour éviter tout télescopage entre les équipes. Il est d’ailleurs disponible au comité local d’organisation de la 27ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Dans celui-ci, on retrouve les informations relatives au lieu et à l’heure des séances d’entraînements de ces sélections nationales.
L’infrastructure sportive qui existe dans cette localité a certainement été à l’origine du choix de cette ville située au Sud de l’Angola, à près de 1200 km de Luanda, la capitale. Contrairement à cette dernière où il fait chaud, le climat est doux dans la journée et froid la nuit. Comme similitude entre les deux villes, l’architecture urbaine. On peut aisément partir d’une rue à une autre pour se retrouver de l’autre côté de la ville, sans effectuer un quelconque contour. D’ailleurs, le comité local d’organisation a deux sièges. Le premier, situé au centre ville, est constitué de bénévoles, mis à la disposition de ceux qui ont besoin d’eux. Ils servent même de guides aux visiteurs, si le besoin s’exprime, car il n’est pas toujours évident de se retrouver dans cette sorte de labyrinthe. Le second, situé à une dizaine de kilomètres de là n’est réservé qu’aux personnes ayant besoin de se faire accréditer. Ce qui est d’ailleurs fait en moins de deux
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minutes.
Aéroport
Si on voit de belles habitations à l’entrée de la ville. Du moins, en quittant l’aéroport de Lubango, qui doit avoir été bâti pour la circonstance au regard de la nouveauté des locaux. Cependant, on trouve aussi des constructions en matériaux locaux, semblables à la terre battue, comme c’est souvent le cas au Cameroun. Ce qui a probablement pu faire penser à certaines personnes qu’il s’agissait d’un grand village.
Pour se déplacer à Lubango, il existe des transports urbains peints en bleu et blanc. Il s’agit notamment des véhicules semblables aux Hiace, plus répandus et les petits taxis. Ces derniers sont beaucoup plus rares. La ville dispose également de supermarchés, des églises, des écoles, l’hôtel de ville, les hôtels et autres hôpitaux. Ici, les constructions font penser à celles régulièrement visibles dans les telenovelas d’origine brésilienne. Les vestiges de la présence des Portugais, colonisateurs de ce pays.
Même si on n’a pas de grandes notions en Portugais, on peut aisément identifier un édifice à partir de son inscription. C’est d’ailleurs la particularité de ce pays, tout édifice porte un nom, facilement identifiable, pour ne pas donner au visiteur la possibilité de se poser des questions.
Les populations sont chaleureuses, même si le principal hic est la langue. On frise parfois le langage des sourds entre des personnes qui veulent bien aider les visiteurs, de passage et ceux-ci. A ce moment là, l’anglais ou le français embryonnaire de l’hôte met rapidement un terme à la conversation. A moins d’avoir recours à la communication gestuelle, en attendant la prochaine occasion de s’exprimer.
C’est en 1883 que la ville est construite. Elle aura connu plusieurs dénominations à savoir Lubango, Sa da Bandeira, la Province Outremer d’Angola avant de redevenir Lubango depuis 1974.
P. G. M., à Lubango
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