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Ligue du Littoral : Conseil de guerre à Douala (21.12.2005)
Suspendus par le bureau exécutif de la Fécafoot, des membres contestent la légalité de cette décision.
Par Dippah Kayessé
Joseph Lima, Emmanuel Mbapé Essoka et Abraham Tchato, respectivement président de la ligue provinciale du football du Littoral, secrétaire général et conseiller ont été suspendus de leur fonction par le bureau exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). La nouvelle publiée vendredi dernier n’a pas revêtu l`effet de surprise pour beaucoup étant donné tous les conflits ouverts qui ont cours dans la ligue de football du Littoral ces derniers temps. Le dernier en date, c’est la vive contestation relative à la désignation de David Mayébi comme coordonnateur général des Interpoules 2005 à Douala. Celui-ci était accusé d’ "avoir détourné" de l’argent destiné au fonctionnement de cette ligue. Cette contestation avait retardé le démarrage du tournoi de deux jours et contraint David Mayebi à la démission. Ce dernier va servir une citation directe à Joseph Lima pour "diffamation". L’affaire a été renvoyée au mois de janvier prochain.
"Ce qui vient de se passer est assez grave, une enquête sera ouverte à cet effet afin de déterminer les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire. Et, les coupables seront sanctionnés avec la dernière énergie", a déclaré Jean-René Atangana Mballa, 1er vice-président de la Fécafoot au cours d’un point de presse à Douala à la veille du début des interpoules dans cette ville. Quatre jours seulement après la fin des Interpoules, sans toutefois attendre l’ouverture de ladite enquête, la Fédération frappe du poing sur la table et suspend pour "insubordination certains responsables de la ligue jusqu’à la tenue de la prochaine réunion du comité exécutif qui statuera sur leur cas". Une décision qui va provoquer la réaction des concernés.
La décision prononcée, les
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responsables suspendus et bien d’autres membres vont organiser la riposte. Depuis lundi 19 décembre 2005, ils sont réunis dans le cadre d’une interminable réunion dite de crise. "Il n’est pas question de faire un bras de fer avec la Fécafoot, mais de démontrer, preuve à l’appui que la décision prise par M. Iya est anti-statutaire", déclarait lundi dernier Joseph Lima, le président de la ligue, au sortir de la première séance de travail. "Il n’est pas question pour nous de céder à l’intimidation. Comment comprendre que l’on suspende les responsables et aucun texte n’accompagne ceux qui devraient les remplacer pour le moment?", se demande M. Mbapé Essoka qui voit en cette décision un abus d’autorité.
Hier, les membres de la ligue, toujours pas au complet se sont encore retrouvés pour la suite de la séance de travail. "Un peu de patience, le communiqué final vous sera servi", lance-t-on aux journalistes à l’affût des conclusions du conciliabule. C’est depuis le 18 août dernier que les querelles au sein de la ligue ont pris une autre tournure. Ce jour là, l’assemblée générale convoquée par Joseph Lima débouche sur l’éviction de sept membres du Conseil provincial de la ligue. Parmi les exclus, David Mayébi, conseiller à la Fédération. Lequel va qualifier la décision d’"anti-statutaire". En septembre 2005, Iya Mohammed, le président de la Fécafoot, remet à son tour en cause cette décision à travers une correspondance adressée à Joseph Lima.
C’est donc pour "calmer le jeu" et ramener la sérénité que Iya Mohammed et Patrick Prêcheur, directeur général de la Fécafoot, ont rencontré, le 3 octobre à Douala, le bureau exécutif de la ligue provinciale. A l’issue de cette séance de travail, un communiqué final est rendu public. "Concernant l’AG E du 18 août 2005, l’ensemble des participants a invalidé dans le fond les travaux de ladite assemblée extraordinaire", indique ce communiqué.
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