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Kalkaba Malboum satisfait (20.07.2004)
Le président de la CAA dresse le bilan des compétitions et dévoile le calendrier des échéances futures.
Exit les XIVes championnats d`Afrique d`athlétisme de Brazzaville. Pendant cinq jours, les jeunes venus des quatre coins du continent ont rivalisé de vitalité, d`ardeur et d`endurance afin de pouvoir se hisser sur l`une des trois marches du podium de l`athlétisme africain. Au total, une compétition de qualité qui s`est déroulée dans une ambiance populaire et sous de meilleures auspices. Au cours d`une conférence de presse tenue la veille de la cérémonie de clôture de ce grand rendez-vous sportif de la jeunesse africaine, le président de la confédération africaine d`athlétisme ( CAA ) le colonel Hamad Kalkaba Malboum a fait une évaluation . Face à la presse locale et internationale réunie pour l’occasion, le patron de la CAA pour justifier son propos a donné de bons points à l’organisation, à la qualité technique de la compétition et à la couverture médiatique.
Le colonel Kalkaba Malboum a jugé l`organisation de ces XlVes championnats d`Afrique d`athlétisme de Brazzaville " très satisfaisante " avec une mention spéciale à la cérémonie solennelle d`ouverture rehaussée par la présence personnelle au stade Massamba Debat de Brazzaville du chef d`Etat congolais, Denis Sassou Nguesso. A propos de la qualité technique de la compétition, le conférencier a relevé la présence d`athlètes africains de haut niveau au rendez-vous de Brazzaville avec des bonus spéciaux aux délégations d`Afrique du sud, du Nigeria, du Sénégal et d`Egypte notamment qui comprenaient l`armada des stars de ces pays en athlétisme à cette compétition . Quant à la couverture médiatique dont s`est félicité l’orateur, celle-ci a été excellente au niveau télévisuel avec des retransmissions en direct sur les chaînes locales et des synthèses régulières sur TV5 .
Schématisant son propos, l`orateur a livré les chiffres suivants : 41 pays présents, 559 participants dont 429 athlètes des deux sexes confondus et 130 officiels hormis les journalistes. Un record, selon le président de la CAA qui n`a pas caché son satisfecit. Le colonel Kalkaba Malboum a par la suite révélé qu`en marge de la compétition, la confédération africaine d`athlétisme a tenu son conseil d`administration, à l`issue duquel d`importantes décisions ont été prises. Ainsi on sait d`ores et déjà que l`Ile Maurice accueillera en 2006 les prochains championnats d`Afrique d`athlétisme. Au niveau junior de ces compétitions, les rendez-vous d`Alexandrie en Egypte en 2005 et de Ouagadougou au Burkina Faso en 2007 sont fermement inscrits dans les agendas du CAA. Autre décision majeure des administrateurs de la confédération au cours de leurs travaux : la mise sur pied d`un programme de marketing et de communication performant afin de mieux
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commercialiser et de valoriser encore davantage tous les championnats d`Afrique d`athlétisme et toutes les compétitions panafricaines organisées par la CAA dans le même sillage. Dans cette optique, le président de la CAA a dévoilé un programme quadriennal adopté par le conseil d’administration. Ce programme s`articule autour de six points principaux : désormais la CAA doit être une administration qui fonctionne selon les concepts et les méthodes modernes de gestion.
Au niveau des régions (cinq au total : Burundi pour l`Afrique centrale, Gambie pour l`Afrique de l`Ouest, Tunisie pour l`Afrique du Nord, Soudan pour l`Afrique orientale et Seychelles pour l`Afrique australe), il faudra un siège avec bâtiments et bureaux et un personnel qualifié pour gérer les activités régionales au quotidien. Au niveau national, chaque fédération doit pouvoir fonctionner comme une entreprise avec un siège, des équipements en communication et en secrétariat et un personnel permanent. Il s`agit de se donner les moyens afin d’optimiser l`administration de la confédération. Il revient ensuite à la CAA de former les cadres techniques et administratifs capables d`assurer la gestion optimale des espaces qui relèvent de leur compétence. La mise sur pied d`un calendrier ambitieux, cohérent et coordonné des meetings au niveau continental (meetings panafricains), des compétitions régionales puis des compétitions nationales régulières. A ce sujet, il est impératif que chaque fédération nationale organise une édition de championnats nationaux, une compétition nationale de cross country et de semi-marathon. Chaque capitale africaine doit disposer d`une piste d`athlétisme olympique.
En fin de compte, il faut qu`un programme de recrutement de jeunes talents, ailleurs ou à l`école fonctionne parfaitement. Pour ce faire, le président de la CAA a indiqué que la confédération a sollicité la CONFEJES pour bénéficier de son savoir-faire et de sa science dans ce domaine précis. Le jeu de questions-réponses a aussi donné l`occasion au président Kalkaba Malboum de dévoiler certains projets de la confédération. Ainsi la CAA va relancer et intensifier la coopération en athlétisme avec d`autres continents. Tanger au Maroc pourra dans cette logique accueillir en 2005 la rencontre Afrique-Europe. La capitale nigériane Abuja pourrait également être sollicitée pour un rendez-vous alléchant Afrique-Etats-Unis. Toujours au chapitre des projets, il est envisagé des "Grand Prix", des Formule I version athlétisme seraient ainsi institués au Sénégal, en Afrique du Sud, au Kenya, au Nigeria et en Egypte. Des projets, on le voit ne manquent pas, avec pour même objectif, offrir un cadre serein d`épanouissement à la jeunesse africaine et oeuvrer afin que l`Afrique occupe la place qui est la sienne dans le monde de l`athlétisme.
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