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ALIOUM ALHADJI : “NOUS IRONS JUSQU’AU BOUT, MALGRE LES MOYENS PRECAIRES” (14.11.2006)
Le coordonnateur de la sous-poule B fait une évaluation après quatre journées disputées.
Quelle appréciation portez-vous sur le déroulement a mi parcours de la compétition ?
Pour ce qui est de la poule B de Maroua, à l’issue de quatre journées disputées, nous sommes globalement satisfaits. Au niveau de l’organisation, nous avions des petites craintes. Finalement, tout s’est finalement bien passé. Nous n’avons eu aucun problème majeur. Au niveau du jeu, tout va pour le mieux. Le suspense reste permanent dans la mesure où les équipes engagées ont jusqu’ici fourni un spectacle alléchant. Et il n’est pas facile d’affirmer quelles seront les équipes qui réussiront à accéder au sein de l’élite. A mon avis, les arbitres ont remplis leur cahier de charges. Au départ, une certaine opinion avait prêté beaucoup d’intentions aux arbitres, et à la fin, ces préjugés sont confondus. D’autres sont même allés plus loin, en affirmant que les hommes en noir auraient été contactés par les organisateurs pour favoriser certaines équipes. Une fois de plus, je tiens à tirer un coup de chapeau aux arbitres.
Pensez-vous tenir jusqu’à la fin du tournoi avec un budget de 2 700 000 F Cfa mis à votre disposition par le comité central d’organisation ?
Nous sommes rendus à quatre journées. Et, selon le calendrier, il ne reste que la cinquième journée et le match de classement, pour le troisième ticket d’accès en première division. A ce jour je peux prendre le risque d’affirmer que nous arriverons au bout de la compétition. Dès la première journée, j’avais réuni les membres des sous-commissions de la sous-poule B de Maroua ; avec eux j’ai fait le point de l’état des besoins pour ce qui est de chaque volet de l’organisation à Maroua. Pour le reste, nous avions pris attache avec certains
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annonceurs qui ont répondu favorablement à notre demande. L’argent perçu auprès de ces sponsors nous a permis de remettre notre stade en état. Par le passé, le stade Yaya Dairou ne disposait pas de cabine de reportage, c’est qui est chose faite aujourd’hui. Je dois vous dire qu’avec l’ensemble des membres de toutes les sous-commissions, nous avons pris l’engagement de nous sacrifier, même avec les moyens précaires. Ce n’est parce que nous n’avons pas assez d’argent que nous allons jeter l’éponge. Il est vrai que les recettes des matchs ne donnent rien depuis le début du tournoi.
Quelques manquements ont été relevés sur le plan organisationnel, notamment les arbitres qui seraient logés à mauvaise enseigne ?
Je l’ai relevé dès la première réunion que j’ai tenue avec les membres du comité central d’organisation du tournoi interpoules. Durant l’échange, je leur ai fait savoir qu’il fallait laisser le soin aux organisateurs de choisir les lieux d’hébergement, des officiels et pourquoi pas les clubs. Mais, il se trouve que chaque arbitre avait son argent par devers soi, et pouvait aller se loger il où le désirait. Mon inquiétude réside sur l’insécurité à laquelle ces arbitres étaient exposés, en allant se loger sur les sites exposés à l’insécurité. Parce qu’une commission de sécurité est chargée de veiller à la sécurité des officiels et des clubs engagés dans cette compétition. Maintenant, comment assurer efficacement la sécurité de tous les acteurs du tournoi lorsqu’ils sont dispersés de part et d’autres, dans les auberges, hôtels et domiciles privés. Pour ma part, à l’avenir, des dispositions devront être prises pour que les comités locaux d’organisation puissent choisir les sites d’hébergements des officiels et clubs. Ce qui pourra obéir à tous les aspects du volet logistique.
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