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SIEGFRIED DAVID ETAME MASSOMA, MINJES
"L`URGENCE EST DE REHABILITER ET NON DE CONSTRUIRE" (27.07.2004)
Le Minjes fait le point après son passage à Douala.
Au terme de votre tournée, quelle appréciation faites-vous de tout ce que vous avez vu ?
Ce que j’ai vu est absolument édifiant. Et avant de faire ce déplacement, je savais que ces infrastructures n’étaient pas neuves. Mais ce qui m`a beaucoup surpris, c’est leur état de dégradation. Vu l’état dans lequel elles se trouvent, j’en ai été écœuré même à la limite. Cette visite m’a permis de mesurer l’ampleur de la tâche qui est la nôtre. Ceci m’amène à envisager très rapidement des solutions qui en réalité sont connues c’est à dire que trouver des financements avec des partenaires. Le problème maintenant pour moi c’est de trouver ces partenaires. Comme vous le savez, les moyens de l’Etat ne pourront jamais suffire à construire et à réhabiliter les infrastructures en nombre suffisant. Je voudrais vous dire que nous avons au jour d’aujourd’hui 32 fédérations sportives reconnues par le ministère de la Jeunesse et des sports. Ces 32 fédérations sont toutes sollicitées par des compétitions internationales qui nous coûtent chaque année au bas mot 13 milliards de francs, une bonne partie de notre budget. Moi, je veux vous parler un langage de la vérité, l’urgence est de réhabiliter les infrastructures sportives et d’encadrement socio-culturel de la jeunesse et non de construire ou de créer de nouvelles. Il faudrait donc trouver les financements ailleurs pour réhabiliter nos structures. Je pense que tout le monde devrait s’y mettre, les pouvoirs publics c’est-à-dire l’Etat, les municipalités, les opérateurs économiques et même les populations elles mêmes. Je crois qu`il faut tout simplement qu’on s’y mette tous. Rentrés à Yaoundé, mes collaborateurs et moi nous allons essayer d’y
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réfléchir et de proposer des solutions au chef du gouvernement.
Par exemple que pouvez-vous faire dans l`urgence pour le centre de jeunesse et d’animation de New-Bell à moins de deux mois de la rentrée?
C’est vrai qu’il est dans un état de délabrement assez avancé, il faudrait qu’on trouve des moyens pour le réhabiliter, de même que les autres centres. Mais je pense que ces moyens-là ne viendront pas que de l’Etat, il faudrait associer tout le monde. Dans l`urgence, je vais voir ce qu`on pourra faire, mais, je crois que si nous nous mettions nous pouvons faire quelque chose de bien pour redonner vie à toutes ces structures. Nous allons renforcer leur dotation.
Il n`y a donc pas lieu de désespérer…
Non, pas du tout. Le désespoir c’est la mort ! Je crois qu’un pays comme le nôtre avec toutes les ressources dont nous disposons est capable de faire beaucoup de choses, mais encore faut-il que nous soyons organisés et surtout que nous gérions mieux. C`est le message que j’ai passé à mes collaborateurs. On ne doit pas désespérer, j’ai d’ailleurs aussi demandé aux militants du Rdpc que j’ai rencontré d’aller dire à travers la ville de Douala que le Rdpc est un parti d’espoir…
Vous donnez ainsi raison à ceux qui pensent que vous êtes à Douala pour la campagne électorale en faveur de Paul Biya…
On est libre de faire des analyses et des commentaires que l’on veut, mais je pense que s’il faut espérer réhabiliter un jour ces infrastructures sportives et ces structures socio-éducatives qui sont dans un piteux état, il faut maintenir notre pays dans la paix et faire confiance au chef de l`Etat Paul Biya, très sensible aux problèmes des jeunes et des sportifs
Propos recueillis par Nana P.S
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