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Dominique Wansi : On a détecté des talents (27.05.2008)
Le chef du Département technique et de développement à la Fécafoot fait le bilan de la Mtn Elite Two.
Propos recueillis par Priscille G. Moadougou
Quel bilan faites-vous de la première édition de la Mtn Elite Two qui vient de s`achever ?
Nous sommes satisfaits de cette compétition, qui était relevée. Nous avons été agréablement surpris de constater que les joueurs avaient du talent. Ce sont des valeurs sûres. Je crois que désormais, il s`agira d`une compétition sur laquelle nous devons jeter notre dévolu. C`est l`antichambre de la compétition de l`Elite One. Il fallait bien une compétition intermédiaire, entre Elite One et la ligue. En outre, sur le plan organisationnel, structurel, je pense que les choses se sont bien déroulées. Cela nous pousse à continuer à organiser ce championnat sur toute l`étendue du territoire national. Par ailleurs, il y a eu des retombées en termes de détection des talents. Pour les derniers matches, la Fécafoot a été obligé d`envoyer des émissaires pour les superviser. Ceux-là suscitent toujours les convoitises. Et pour le professionnalisme, il ne faut pas de l`a peu près, surtout au niveau de l`arbitrage.
Pensez-vous que quatorze journées suffisent pour permettre à un club d`accéder en division d`élite?
Dans un premier temps, je répondrais par la négative. Tout simplement parce que nous, techniciens, mesurons la valeur d`un joueur aux nombre de matches joués. C`est pour moi un début puisque, pour atteindre l`Elite One, il faut plusieurs compétitions. Il y a d`abord la deuxième division provinciale, puis l`Elite Two et enfin l`Elite One. Quand on totalise toutes ces compétitions, un joueur peut avoir disputé une trentaine de
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matches. Toutefois, on est ne train de poser des jalons, petits à petits il y aura des aménagements de la compétition, pour aboutir à une deuxième division générale.
Dans la Zone III, As Matelots a joué les premiers rôles durant toute la compétition. Tandis qu`en Zone II, la compétition était disputée et un peu moins en zone I. Comment expliquez-vous ces différences de niveaux ?
Pour une compétition, il y a un aspect nommé incertitude. On ne peut pas tout programmer à l`avance. Au début du tournoi, nous nous sommes dit que l compétition devait être relevé dans la poule III, avec la présence d`un club comme As Cetef de Bonabéri, qui venait de quitter la première division ; et de Njalla Quand Sport Academy. Or, As Matelots a pratiquement évolué en solitaire. Ca peut arriver. Mais cela nous permettra également, au moment de faire le bilan détaillé de la compétition, de l`analyser, de tirer les conclusions et de voire comment réorienter les choses, si cela devrait être le cas.
Comment appréciez-vous le comportement des clubs, qui ont occupé le bas du classement, au regard du nombre de points des premiers dans chaque zone?
Cet écart peut être expliqué par les moyens financiers dont disposent les clubs. Coton Sport est une équipe professionnelle avant la lettre, avec un gros budget. Ses joueurs sont salariés. Il y en a qui ont des véhicules, d`autres des logements. Par contre, les autres clubs sont pratiquement dans la misère. Et ça se manifeste au niveau du championnat où Coton Sport fait cavalier seul. Il y a aussi un fossé entre ce club et le dernier, Tonnerre Kalara Club (Tkc). En Mtn Elite Two, on constatera que As Kadei et Infinitif n`ont pas le même confort qu`As Matelots de Douala.
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