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Can 2010 :Pourquoi Roger Milla n’est pas dans la tanière des Lions (18.01.2010)
Écrit par Nana P. S à Lubango
L’ancienne gloire du football camerounais, pour une des très rares fois, est l’un des grands absents de la 27e phase finale de coupe d’Afrique des nations.
Quatre figures emblématique du football gabonais sont aux cotés des joueurs de la sélection nationale de leur pays à Lubango, siège du groupe D pour cette Can. Régis Manon, Guy Roger Nzamba, Valéry Ondo et François Amégasse conseillent et partagent leurs expériences avec leurs jeunes successeurs appelés à défendre les couleurs de l’équipe des « Panthères » du Gabon, anciennement dénommée « Azingo national ». Cet autre genre d’encadrement psychologique a été expérimenté par le passé, avec plus ou moins de succès, chez les Lions indomptables du Cameroun. Roger Milla, le plus célèbre des anciennes stars du football camerounais, voire africain, est celui qui a été le plus présent aux côtés de Samuel Eto’o, Song Bahanag, Idriss Carlos Kameni, Geremi Njitap pour ne citer que les doyens de la sélection qui, depuis dix ans, ont soit essuyé dans les vestiaires en cas de prestation médiocre, les coup de gueule de l’ancien goleador des Lions, soit partager en cas de triomphe des moments heureux avec celui qui a été reconverti par le chef de l’Etat camerounais, ambassadeur itinérant.
Mais, depuis la dernière phase des éliminatoires couplées Can et Mondial 2010 de football, le principal artisan du meilleur parcours d’une sélection africaine de toute l’histoire de la coupe du monde, est devenu personna non grata dans la tanière des Lions. A la suite d’un différent avec certains cadres de la sélection nationale dont Samuel Eto’o fils, qui le considère pourtant comme son idole, ces cadres ont exigé sont éloignement de la tanière des Lions indomptables.
Langue de bois
Il est ainsi l’une des victimes des mesures d’assainissement prises par les autorités afin de permettre aux Lions de reprendre du poil de la bête après une entame ratée et compromettante du dernier round des éliminatoires qui ont finalement vu les vices champions d’Afrique se qualifier pour la première phase finale de coupe du monde en terre africaine.
Sur la question de son absence ces derniers temps dans la tanière des Lions, Roger Milla, lors d’un de ses séjours à Douala au Cameroun peu de temps avant le coup d’envoi de la Can, a fait savoir qu’il n’y avait pas de raison pour qu’il se retrouve dans l’environnement de la sélection nationale. « Je ne fais pas partie de l’encadrement des Lions et je n’ai jamais été proche des Lions, c’est vous les journalistes qui mettez le bordel partout » a-t-il accusé avant de préciser ensuite que « je suis là quand la plus haute autorité de l’Etat me le demande ou quand le ministre des Sports et de l’éducation physique me demande de l’accompagner ».
Dans tous les cas, l’absence en Angola du « Vieux Lions » âgé aujourd’hui de 58 ans, ne laisse personne indifférente. Il
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est, avec Samuel Eto’o, les stars dont on demande les nouvelles quand le nom Cameroun est prononcé.
Nana P. S à Lubango Quatre figures emblématique du football gabonais sont aux cotés des joueurs de la sélection nationale de leur pays à Lubango, siège du groupe D pour cette Can. Régis Manon, Guy Roger Nzamba, Valéry Ondo et François Amégasse conseillent et partagent leurs expériences avec leurs jeunes successeurs appelés à défendre les couleurs de l’équipe des « Panthères » du Gabon, anciennement dénommée « Azingo national ». Cet autre genre d’encadrement psychologique a été expérimenté par le passé, avec plus ou moins de succès, chez les Lions indomptables du Cameroun. Roger Milla, le plus célèbre des anciennes stars du football camerounais, voire africain, est celui qui a été le plus présent aux côtés de Samuel Eto’o, Song Bahanag, Idriss Carlos Kameni, Geremi Njitap pour ne citer que les doyens de la sélection qui, depuis dix ans, ont soit essuyé dans les vestiaires en cas de prestation médiocre, les coup de gueule de l’ancien goleador des Lions, soit partager en cas de triomphe des moments heureux avec celui qui a été reconverti par le chef de l’Etat camerounais, ambassadeur itinérant.
Mais, depuis la dernière phase des éliminatoires couplées Can et Mondial 2010 de football, le principal artisan du meilleur parcours d’une sélection africaine de toute l’histoire de la coupe du monde, est devenu personna non grata dans la tanière des Lions. A la suite d’un différent avec certains cadres de la sélection nationale dont Samuel Eto’o fils, qui le considère pourtant comme son idole, ces cadres ont exigé sont éloignement de la tanière des Lions indomptables.
Langue de bois
Il est ainsi l’une des victimes des mesures d’assainissement prises par les autorités afin de permettre aux Lions de reprendre du poil de la bête après une entame ratée et compromettante du dernier round des éliminatoires qui ont finalement vu les vices champions d’Afrique se qualifier pour la première phase finale de coupe du monde en terre africaine.
Sur la question de son absence ces derniers temps dans la tanière des Lions, Roger Milla, lors d’un de ses séjours à Douala au Cameroun peu de temps avant le coup d’envoi de la Can, a fait savoir qu’il n’y avait pas de raison pour qu’il se retrouve dans l’environnement de la sélection nationale. « Je ne fais pas partie de l’encadrement des Lions et je n’ai jamais été proche des Lions, c’est vous les journalistes qui mettez le bordel partout » a-t-il accusé avant de préciser ensuite que « je suis là quand la plus haute autorité de l’Etat me le demande ou quand le ministre des Sports et de l’éducation physique me demande de l’accompagner ».
Dans tous les cas, l’absence en Angola du « Vieux Lions » âgé aujourd’hui de 58 ans, ne laisse personne indifférente. Il est, avec Samuel Eto’o, les stars dont on demande les nouvelles quand le nom Cameroun est prononcé.
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