|
|
Conflits sportifs :Les dossiers brûlants qui attendent Pierre Mevongo et compagnie (22.09.2010)
Les membres de la chambre de conciliation et d’arbitrage ont été installés lundi.A priori, Kalkaba Malboum a raison de déclarer que «ce sont les hommes qu’il faut» pour connaître des problèmes qui naîtront dans les milieux de sport camerounais.
Une équipe de treize membres dont quatre juristes et quatre avocats qui ont été nommés par Kalkaba Malboum, le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Avec à leur tête, Pierre Mevongo Meye, ancien substitut du procureur de la République près le tribunal de Bafoussam et ancien président de la ligue régionale de tennis du centre. On y retrouve également deux membres du Tribunal arbitral du sport (Tas) de Lausanne, Antoine de Padoue Essomba Eyenga et François Dikoume. Deux hommes qui devront certainement apporter leur expérience pour la mise en place de la Chambre ; tout comme l’ancien ministre des Sports, Félix Tonyè Mbog qui en est le président d’honneur.
Prévue par l’article 18 de la Charte des sports et de l’éducation physique de 1996, notamment avec la révision de mars 2001, la Cca arrive avec un retard de quinze ans que le Cnosc ne peut justifier : «le plus important ce n’est pas le passé, mais plutôt le présent et l’avenir», pense le président du Cnosc qui argue que «pendant des décennies, l’action du Cnosc s’est surtout ressentie dans les domaines tels que la formation, l’éducation olympique, la défense de l’éthique sportive». Abandonnant ainsi un autre pan du sport qui a laissé des traces. C’est pourquoi le patron du Cnosc se félicite de s’être réveillé finalement : «la Chambre vient combler le vide dans l’arsenal juridique du domaine sportif camerounais», dit-il, soulagé. D’autant plus qu’entre temps, «ces dix dernières années, le mouvement sportif camerounais a connu trop de conflits», souligne Michel Zoah, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) qui présidait les travaux, en présence d’Amadou Ali, le vice-premier ministre, ministre de la Justice. A noter également les présences de Fonkam Azu’u, le président du Conseil général d’Elections
|
Cameroon (Elecam), l’organe chargé de l’organisation des élections au Cameroun, et de Clément Atangana, le président de la Chambre administrative de la Cour suprême du Cameroun. Pour donner plus de solennité à la cérémonie.
Affaires Fovu, Racing, Apejes,…
Peut-être aussi un message à l’endroit des différentes fédérations sportives qui ont vite abrégé la vie de la Haute chambre d’homologation et de discipline qui a existé autrefois en ignorant ses décisions ? Jusqu’ici, «les fédérations sportives nationales étaient les seules à régler leurs litiges», lance Hamad Kalkaba Malboum. Ce qui vient de changer : «En votant les statuts du 31 mars 2001, les fédérations sportives nationales reconnaissent de facto au Cnosc les prérogatives d’être saisies de tout litige sportif pour conciliation», met-il en garde les uns et les autres. En précisant que le Cca a été approuvée par le Comité international en 2001.
A la Cca, Michel Zoah a prescrit «Indépendance, équité et responsabilité, parce que vos décisions peuvent toucher à l’ordre public». Et la bande à Pierre Mevongo n’aura pas du répit, tant les dossiers litigieux sont nombreux. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) devrait certainement être l’une des plus en vue. Avec en prime l’affaire Fovu qui est sur le point hypothèque tenue de la finale de la coupe du Cameroun de la discipline. Il y a également les affaires Apejes-Scorpion de Bé, l’affaire Racing à propos de la non montée en seconde division de l’équipe de l’ouest… Des dossiers que la Fecafoot a dit clos, parce que les plaignants ont épuisé les voies de recours sans succès. Alors que les uns et les autres ne s’avouent pas vaincus. Mais déjà, les uns et les autres voient d’un mauvais œil la présence d’Antoine de Padoue Essomba Eyenga qui pourrait être juge et partie. «S’il y a un problème qui concerne la Fecafoot ce sont les autres collègues de la Chambre qui vont le régler ; ils peuvent peut-être me demander mon avis, mais c’est eux qui prendront les décisions», répond Essomba Eyenga.
Écrit par Lindovi Ndjio
|
|
|
|
|
|
Hits: 5115 | lanouvelleexpression
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|