|
|
Lions indomptables : il faut décoder le 1984 et les autres… (03.02.2010)
Exit la 27è édition de la coupe d’Afrique des nations (Can) qu’a abrité l’Angola, du 10 au 31 janvier 2010, avec le sacre des Pharaons d’Egypte.
Tout le monde l’a constaté, le Cameroun est passé à côté du sujet, au terme de quatre matches décousus, qui ne devraient pas être gravés dans la mémoire collective des Camerounais et des amoureux du beau jeu. Désormais, il faut penser à l’avenir. Et l’avenir le plus immédiat, le plus captivant sans doute, est la prochaine coupe du monde, en juin/juillet 2010, en Afrique du Sud. Une compétition prestigieuse s’il en est, mais aussi unique en son genre, en ce sens que pour la première fois, l’Afrique aura le privilège d’accueillir sur son sol le plus grand événement footballistique – voire sportif – du monde. Dieu merci, les Lions indomptables seront présents à ce rendez-vous planétaire du football. Sauf que si le Cameroun s’attend à une participation honorable de son Onze national, il doit ménager sa monture. Ce qui requiert un travail assidu, une bonne structuration de l’équipe, une ambiance assainie, aussi bien au sein que dans l’entourage de la sélection fanion. Il s’agit là d’une des clés de succès qui présage d’une bonne prestation, puisque le succès ne repose ni sur le facteur chance, ni sur la bonté divine, parce qu’en fait, Dieu est pour tout le monde.
Le décodage du 1984. Ayons le courage de se dire la vérité en face. Cela fait déjà plusieurs années que l’on se plaint de la nuisance d’un groupe de joueurs dans cette équipe dont le nom de code est 1984 correspondant respectivement aux dossards du gardien de buts Idriss Carlos Kameni, l’actuel capitaine Samuel Eto’o Fils, le vice-capitaine Geremi Njitap Fotso et l’ancien capitaine Rigobert Song Bahanag. Ces quatre compères, rapportent des témoignages concordants, feraient la pluie et le beau temps. Il vaudrait mieux être de leur coté, pour ne pas en dire davantage. Spécialistes dans le parrainage des joueurs, ils n’en sont pas moins discrets dans l’élaboration du classement. Le cas Kameni. Conscient d’appartenir au « coté fort », ce gardien de buts amateur d’intrigues dont je ne voudrais guère ouvrir une parenthèse sur son âge, n’a plus les réflexes d’un jeune de moins de trente ans. Sa titularisation « indiscutable » est justement très discutable, au regard de sa grande méforme depuis deux ans, ce qui devrait amener l’encadrement technique à guérir de sa myopie volontaire. Les cas Song et Njitap. Présentés comme les « vieux » de la sélection nationale, les deux joueurs qui sont au terme de leur carrière, devraient être conscients de leur âge assez avancé pour ne plus affronter certains challenges. Si leur présence dans l’équipe, ne serait-ce que jusqu’à la coupe du monde 2010, pourrait se justifier, leur titularisation devient très problématique. Intrigants et comploteurs, les deux « pépés », aujourd’hui bousculés dans leurs derniers
|
retranchements, savent que les rapports de forces sont en leur défaveur et préfèrent afficher profil bas. Le cas Eto’o. Il est, ces dernières années, le joueur qui fait plus honneur au football camerounais avec une carrière exemplaire en Europe. Mais en sélection nationale, le capitaine des Lions indomptables est rarement déterminant. Conscient de sa méforme lors de la dernière Can, il a voulu tromper la vigilance des Camerounais en devenant, de manière attitrée, mais sans convaincre, le tireur des corners et le lanceur des rentrées de touche alors qu’on avait besoin de lui en attaque pour marquer des buts. Dommage que, malgré sa petite forme, l’encadrement technique n’ait pas toujours eu le courage et la lucidité de le remplacer, voire de le mettre au banc, parce que, parfois, on a le sentiment que sa présence sur le terrain est défavorable à l’équipe. On a beau l’aimer et aduler, quand Samuel Eto’o n’est pas au mieux de sa forme, on doit non seulement le lui faire savoir, mais également opter pour son remplacement, tant il est vrai que nul n’est irremplaçable. Par ailleurs, son statut actuel de leader de cette équipe devrait l’amener à être moins porté aux intrigues.
Les autres obstacles. On n’ira pas jusqu’à dire, comme d’aucuns, qu’avec des complicités internes, l’actuel entraîneur du Cameroun, Paul Marie Le Guen, a trompé les Camerounais. Bien que cela ne soit pas très loin de la réalité. Après avoir remporté les quatre matches décisifs qui ont permis aux Lions indomptables d’arracher une sixième qualification pour la coupe du monde, « le messie » a sans doute pensé que le travail était terminé. Adulé par les responsables du ministère des Sports et de l’Education physique et ceux de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’homme a quasiment attrapé la grosse tête, continuant avec insolence ses piges à la chaîne de télévision française Canal+, et n’accordant qu’un peu de son précieux temps à la sélection nationale où il est du reste cher payé. Le bricolage dont il a fait montre lors de la Can, en essayant les joueurs à chaque match, devrait faire l’objet d’une réflexion approfondie. Et pour cause, le Cameroun ne saurait être une vache à lait pour quelque entraîneur sélectionneur habitant à six mille lieues et qui pousse à ce point l’indécence en demandant aux entraîneurs de clubs de faire son travail, celui de la détection des joueurs, par exemple. Une attitude coloniale qu’on ne saurait accepter. Le cas Nkono. Eternel entraîneur-adjoint chargé des gardiens de buts, il est régulièrement présenté comme un affairiste dans la tanière. Si on est d’accord que « l’araignée noire » fut un grand portier, est-il pour autant le seul Camerounais ayant le profil de l’emploi ? Quant aux autres cas, notamment le Minsep, la Fecafoot et tous les réseaux mafieux, ils feront l’objet d’un traitement approprié pour essayer, autant que faire se peut, d’être complet sur le sujet…
|
|
|
|
|
|
Hits: 5551 | lanouvelleexpression
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|