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Paul Ndoumbè Etia : J`ai appris beaucoup de techniques à Beijing (30.08.2008)
La meilleure performance africaine des jeux olympiques aux avirons, raconte son souvenir.
Propos recueillis par Angui Mangan
Parlez-nous un peu de votre séjour à Beijing…
J`ai eu un bon séjour à Beijing. Parce que, tel que nous y avons été très bien accueillis. Seulement, j`ai été perturbé au début par le climat et, surtout, le décalage horaire. Mais avec un peu de temps, j`ai vite fait de surmonter cela en m`adaptant.
Vos adversaires vous ont-ils impressionné?
Je me suis comporté comme d`habitude. Dans la mesure où, avant d`engager la compétition, je prie d`abord mon Dieu, je fais mes signes de croix. Car, c`est ce qui me donne la force et le courage d`être compétitif, d`affronter n`importe qui, qu`il soit champion ou pas.
Il paraît que vous demandiez à faire pipi chaque fois avant de descendre dans l`eau? Est-ce votre secret à vous?
(Large sourire). Non, il ne s`agit pas d`un secret encore moins d`une quelconque peur. Plutôt, une façon à moi de me défouler, et de me mettre plus en confiance.
Quelles leçons avez-vous tirées de cette première participation aux Jeux Olympiques?
Il faut être honnête et le reconnaître: Beijing m`a beaucoup enseigné. J`y ai appris bien de choses. Aux derniers Jeux africains d`Alger, je n`étais pas encore fort comme je le ressens actuellement, au lendemain des jeux olympiques. Il est bien vrai qu`aux Jeux africains, si je n`avais pas fait une fausse pelle, j`aurais ramené une médaille ici au pays. Mais par contre, Beijing c`était autre chose. J`ai appris beaucoup de techniques à Beijing, que je vais encore essayer de développer ici au pays.
Qu`est-ce qui vous aura le plus marqué à Beijing, pendant ces J.O.?
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Ce qui m`a le plus marqué pendant les Jeux, c`est le temps réalisé par le champion olympique des avirons (6`59``). C`est une performance qui lui a permis de monter sur la plus haute marche du podium. Donc, présentement, c`est son temps qui devient pour moi une base d`attaque pour les prochaines échéances.
Certaines sources indiquent que vous avez été contacté par d`autres nations, pour adopter une nouvelle nationalité. Qu`en dites-vous ?
(Apparemment surpris). Ce sont des histoires que je ne connais pas. Ce qui est sûr, personne ne m`a approché pour une quelconque négociation. Encore que, si cela avait été vrai, je ne l`aurais jamais accepté. Parce que j`aime mon pays, et je resterai disponible à pouvoir défendre ses couleurs chaque fois que cela va s`avérer nécessaire.
Comment entrevoyez-vous déjà la prochaine édition des J.O., dans quatre ans?
L`échéance de 2012 pour moi, a d`ores et déjà commencé. D`ailleurs, dès la semaine prochaine et précisément mardi, je commence par des entraînements personnels. Après cette phase, je serai à la disposition de mon entraîneur pour des exercices spécifiques, qui vont porter sur cinq séances par semaine. Et ce, en prélude aux championnats d`Afrique d`Alger de septembre 2009.
Quel message à l`endroit de vos staffs, technique et administratif?
Je leur dis merci de m`avoir soutenu jusqu`à ce niveau. Ce qui m`a permis de réaliser la meilleure performance africaine, et la 27e place mondiale sur les 350 probables, avec un temps de 7`21``. Maintenant, ce que je leur demande, c`est de ne pas baisser les bras. Plutôt, de m`aider davantage à préparer non seulement Londres 2012, mais en commençant par les prochains championnats d`Afrique et, surtout, le championnat du monde.
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