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Les Lions gardent l’espoir (24.01.2008)
Rigobert Song Bahanag et ses coéquipiers ainsi que nombre d’officiels de la délégation camerounaise au Ghana croient en une qualification pour les quarts de finale.
“ Nous ne sommes pas encore finis. C’est un faux pas, une défaite comme toutes les autres. C’est le sport. On joue pour gagner ou perdre. Nous avons perdu. C’est le début de la compétition. Nous avons encore deux matches importants. Nous allons nous préparer en conséquence pour pouvoir les gagner et obtenir notre ticket pour les quarts de finale. ” Rigobert Song Bahanag, le capitaine des Lions Indomptables qui tient ces propos, est confiant pour la suite de la compétition. Dans le hall de l’hôtel Georgia (Qg des Lions Indomptables) en cette nuit du mardi 22 janvier, la vie a repris son cours normal. La grande déception affichée sur les visages des uns et des autres après la déculottée survenue quelques heures plus tôt au Baba Yara Sports stadium de Kumasi est tombée. Confiants pour la suite, les quelques Lions descendus des chambres ont déjà le regard tourné vers l’avenir. Ils avouent n’avoir pas été bons. Mais, ils pensent qu’il faut toujours espérer.
En ce lieu, les supporters individuellement ou constitués en fans clubs remontent courageusement les joueurs camerounais. Landry Nguemo, milieu de terrain n’ayant pas comblé les attentes au cours de la rencontre contre l’Egypte, fait son mea culpa à tous ceux qui l’interpellent et promet de rectifier le tir pour la suite. Les Lions Indomptables échangent avec tous ceux qui les sollicitent. Au sujet de leur performance et de la suite de la compétition. Mais, aucun d’eux n’accepte accorder une interview aux hommes de médias. “ C’est une consigne de l’entraîneur national. Il a prescrit aux joueurs de ne pas accorder des interviews. Jusqu’à nouvel avis. Maintenant, nous allons le voir pour pouvoir décanter la situation car, les Lions sont très sollicités par tous les médias présents, nationaux et internationaux ”, révèle Jean Jacques Mouandjo du pool de communication des Lions Indomptables. C’est sur cette note d’espoir que les Lions regagnent leurs chambres respectives.
Entraînement classique
Dans la matinée d’hier, mercredi 23 janvier, Otto Pfister et ses poulains se sont retrouvés au Wesley college de Kumasi pour leur
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traditionnelle séance d’entraînement. Pas grand-chose à signaler. Tout se déroule normalement. Footing, exercices, simulations de schémas et autres techniques sont développés. Loin des regards de l’assistance, priée de libérer les lieux quinze minutes après l’arrivée des Lions. La séance d’entraînement achevée aux environs de 13 heures, Rigobert Song Bahanag et ses coéquipiers regagnent leur hôtel, situé à près de trois kilomètres. Ici, la sécurité est de taille. La consigne donnée est de ne laisser personne entrer. “ C’est notre équipe nationale. Nous voulons la voir. Ce sont nos joueurs. Nous sommes des Camerounais. Laissez nous entrer ”, lancent les multiples supporters et autres fans stoppés à la guérite de l’hôtel par des éléments de la police ghanéenne.
Sur les visages des joueurs et leurs encadreurs (technique, médical et administratif), la sérénité est perceptible. “ Nous venons des entraînements. Il faut laisser les joueurs aller se reposer. Ils pourront être à vous plus tard ”, lance Stephen Eta Tataw aux hommes de médias, avec courtoisie. Même les cadres du Minsep sont renvoyés à plus tard. “ Les Lions ont besoin de se reposer pour mieux préparer la suite ”, lance un membre du service de sécurité, en refoulant la foule curieuse. Pendant ce temps, plusieurs apartés sont visibles du côté où sont logés le ministre, sa suite et quelques membres de la délégation officielle. Pour chacun de ces responsables, rien n’est encore perdu. “ Ce n’est qu’une défaite. C’est le sport. Nous avons certes trop mal, mais il faut penser aux prochains matches. Ce n’est pas la première fois que nous perdons notre premier match. En 1984, nous avons perdu notre premier match contre l’Egypte et avons finalement remporté la compétition. Le même scénario peut se produire, qui sait ? ”, déclare Albert Roger Milla.
L’espoir affiché par le vieux Lion est partagé par le colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). L’officier supérieur de gendarmerie va plus loin en rappelant qu’il est déjà arrivé plusieurs fois qu’une équipe perde son premier match de poule et remporte le trophée final. On peut citer de mémoire le Nigeria en 1980, le Ghana en 1982 et bien sûr le Cameroun en 1984.
Par H. F. Envoyé spécial à Kumasi
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