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Adebayor est de retour (24.01.2006)
L’équipe nationale de football togolaise retrouve la sérénité et décide de s’entraîner loin des regards des journalistes camerounais.
La délégation togolaise à la 25ème coupe d’Afrique des nations (Can) de football prend très au sérieux le match de la deuxième journée du groupe B entre Eperviers et Lions Indomptables. Tombée au cours de la première journée face aux Simbas de la Rdc, l’équipe nationale de football du Togo a, en cette rencontre du mercredi 25 janvier contre la sélection nationale camerounaise, son ultime chance d’espérer une qualification pour le deuxième tour de la compétition. Les poulains de l’entraîneur Stephen Keshi doivent donc impérativement venir à bout du capitaine Rigobert Song Bahanag et ses coéquipiers. En cas de défaite face aux Lions Indomptables, les Eperviers togolais seront à leur deuxième revers en deux matches, et auront alors amoindri leurs chances d’accession aux quarts de finale. Sachant donc cela, les encadreurs techniques et administratifs des Eperviers du Togo ont pris certaines dispositions dont la résolution rapide de la crise née de la non titularisation d’Emmanuel Sheyi Adebayor – il n’était entré en jeu qu’à la 59ème minute – face aux Simbas de la Rdc, et le refus d’accès au site d’entraînement des joueurs togolais à tout journaliste de médias camerounais.
En effet, la défaite des Eperviers du Togo face aux Simbas de la Rdc samedi 21 janvier à l’Academy Military stadium du Caire, en match comptant pour la première journée du groupe B de cette Can, avait failli déstabiliser les plénipotentiaires togolais dans cette compétition de l’élite du football africain. Tout simplement parce que, l’attaquant Emmanuel Sheyi Adebayor, porte-étendard de cette équipe, était au centre d’une crise au sein de la délégation. En fait, le goléador togolais, meilleur buteur des éliminatoires couplées Can et Mondial 2006 sur le continent africain, avait, après ce début malheureux des Eperviers, annoncé qu’il ne continuerait pas la compétition avec ses coéquipiers. Cette annonce de retrait, faite par le talentueux footballeur qui vient de signer à Arsenal (club de Premiership en Angleterre), est, jusqu’en début d’après-midi dimanche 22 janvier – moment où Emmanuel Sheyi Adebayor a décidé de ne pas abandonner ses coéquipiers, de
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rester en Egypte et jouer le reste des matches au sein de la formation conduite par l’ex-footballeur international nigérian Stephen Keshi, après des conciliabules –, resté au centre de toutes les conversations dans les centres de presse de la Can égyptienne.
A l’abri des regards camerounais !
Après la résolution de ce que nombre de personnes présentes en Egypte pour la Can 2006 appellent “ l’affaire Emmanuel Sheyi Adebayor ”, les Eperviers du Togo ont eu une séance d’entraînement en contre-bas de l’hôtel Hilton Golf Pyramids. Le même, dans lequel sont logés les Lions Indomptables, dans la Cité du 6 octobre au Caire, à quelque 45 km du centre ville, et à 65 km de l’Academy Military stadium où les équipes du groupe B livrent leurs matches du premier tour dans la banlieue d’Héliopolis. Ces entraînements de l’équipe conduite par Stephen Keshi se sont déroulés en présence de nombreux journalistes, sauf ceux des médias camerounais. Venus en grand nombre dans l’espoir de rencontrer les joueurs togolais et surtout le feu follet Emmanuel Sheyi Adebayor, les hommes de médias camerounais ont tout simplement été refoulés par le cordon de sécurité mis en place par les dirigeants togolais.
Par ailleurs, il faut dire que cette interdiction formelle pour les hommes de médias camerounais a pu être contournée par un Camerounais, le correspondant sportif de Africa N° 1 au Cameroun ; Yves Léopold Kom qui a présenté au cordon de sécurité son badge d’accréditation portant la mention de son média international dont le siège est situé à Libreville au Gabon. Ce n’est qu’à la fin de ces entraînements qui ont duré près de deux heures que les journalistes camerounais ont pu rencontrer les joueurs togolais, très avares en déclarations. Seul l’entraîneur, Stephen Keshi, s’est facilement livré aux médias (voir interview entraîneur des Eperviers du Togo), au sujet de la défaite de samedi dernier face aux Simbas de la Rdc et du match de demain, mercredi 25 janvier contre les Lions Indomptables de Cameroun dont il dit bien connaître le jeu.
Dans ce groupe B de la Can 2006, l’autre match de cette deuxième journée à l’Academy military stadium du Caire mettra aux prises les Palancas negras d’Angola et les Simbas de la Rdc.
Par H.F. Envoyé spécial en Egypte
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