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Gestion du football dans le Littoral : Que d’amalgames à la ligue provinciale ! (08.08.2005)
Batailles de positionnement, querelles de clochers, non-respect des textes, intrigues et autres commérages animés par certains responsables de la ligue et de clubs de D2 sont des fléaux qui ne permettent pas la bonne évolution du sport-roi camerounais dans cette province
Les multiples problèmes de la ligue provinciale de football du Littoral et son assemblée générale (Ag) ordinaire reportée sine die, relayés par Le Messager dans son édition n° 1937 du vendredi 5 août 2005 (pour précisions sur la situation, voir article à la page 13 de l’édition suscitée, intitulé “ La ligue du Littoral à vau-l’eau ” continuent d’alimenter les conversations dans les milieux du sport-roi de la province. La menace de boycott de la neuvième journée du championnat de deuxième division programmée le week-end dernier, brandie par certains présidents de clubs de D2 qui, après le fiasco du vendredi 29 juillet (jour où devait, sur convocation du bureau de la ligue, se dérouler l’assemblée générale ordinaire reportée sine die) à la mairie de Douala 2ème, ont décidé de réclamer à cor et à cri la convocation d’une assemblée générale extraordinaire, n’a pas été mise à exécution. Les matches prévus se sont bel et bien joués sur certains stades de la province.
Toutefois, cela est loin d’avoir mis fin à la grave crise qui secoue la ligue provinciale de football du Littoral, se manifestant par un certain nombre d’actes regrettables entretenus par le bureau de cette dernière : la corruption, le tribalisme, les tripatouillages de tout genre, les arbitres réclamant le paiement de leurs frais, le clientélisme, le mensonge, la délation, les marchandages, la démagogie et autres fléaux néfastes à la bonne évolution du football. En effet, l’Ag ordinaire de la ligue provinciale de football du Littoral devait se tenir depuis la fin de la saison sportive 2004, en prélude à la saison 2005 en cours. Ne s’étant pas tenue au moment prévu par les textes, cette Ag ne devrait, à en croire nombre de membres du conseil d’administration provincial et autres observateurs avertis du football dans la province du Littoral, se tenir qu’à la fin de la présente saison. A moins que la majorité des membres de l’Ag provinciale ne parvienne à obtenir la convocation d’une assemblée générale extraordinaire, avec au préalable l’assentiment du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Iya Mohammed.
Détracteurs contre serviteurs
Au regard des forces en présence, l’hypothèse de la convocation d’une Ag extraordinaire pourrait ne pas prospérer ; surtout que, les quelques présidents de clubs qui
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l’exigent sont très minoritaires. Et, il faut le dire, si ces responsables de clubs se mettent même ensemble – ce qui n’est pas le cas et ne saurait l’être dans cette ligue provinciale où les divisions sont devenues le maître mot – pour cette réclamation, ils seront toujours minoritaires car, ils sont seulement 32, moins de la moitié de l’Ag provinciale composée de quelque 87 membres. Il faudrait donc, soutient un membre du conseil d’administration provincial de la ligue, que les uns et les autres oublient leurs divergences, s’acceptent, et attendent la fin de la saison pour la tenue de l’Ag ordinaire. En fait, pour mieux comprendre la situation qui prévaut actuellement à la ligue provinciale de football du Littoral, il faut remonter la dernière assemblée générale de la Fécafoot à Yaoundé.
Tout est parti de la cooptation, parmi les 10 délégués de la ligue du Littoral, des 4 personnes devant faire partie, de 2005 à 2009, du conseil d’administration national de la Fécafoot. Les personnes suivantes ont été retenues : Gilbert Kadji, David Mayebi, Ngango Otto et Moïse Jombi Doff. En fait, Iya Mohammed reconduisait ainsi les hommes ayant siégé dans cette instance depuis l’an 2000. Une grande marque de confiance de Iya Mohammed à ce quatuor, qui n’a pas plu à certains membres de la ligue provinciale de football du Littoral qui souhaitaient faire partie du conseil d’administration national de la Fécafoot. N’ayant pas été retenus par Iya Mohammed, même pas parmi les membres des commissions spécialisées, ces membres à la recherche de postes ont, au lieu d’œuvrer pour le bien du football dans la province, entrepris de multiplier des manœuvres en vue de saboter les hommes choisis dans le Littoral par le président de la Fécafoot.
Une opération de sabotage, au moment où on reconnaît aux membres de la ligue choisis par Iya Mohammed, certains faits d’armes : parfaite organisation des inter-poules, promotion des arbitres de la province en division d’élite, accession régulière des clubs de la ligue provinciale en première division etc. Des actions d’éclat menées par les quatre représentants de la ligue provinciale de football du Littoral au conseil d’administration national de la Fécafoot, avec le concours d’autre serviteurs du football tels Tombi A Roko Sidiki, Emmanuel Mbappè Essoka, Grébert Mandjeck, David Mabonguè Nyamè, Elie Omog, Maurice Timegni, René Black Mpondo, Sylvestre Ngagning, Jean-Pierre Fogué… Vivement, que les différentes parties prenantes dans cette crise dans la ligue du Littoral s’oublient et font vivre le football.
Par Honoré FOIMOUKOM
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