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Coupe de l’Uniffac : Fovu n’a pas réussi l’exploit (30.10.2006)
L’équipe de Baham s’est contenté d’un nul (0-0) en finale retour après une défaite (1-3) à l’aller.
Dippah Kayessé
Le représentant camerounais en Coupe de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac), édition 2006, Fovu club de Baham a enregistré un match nul (0-0) face à son adversaire Sporting club de Lukala. C’était hier dimanche au stade de la Réunification de Douala devant une poignée de spectateurs presque muets. Ce qui n’était pas le cas avec les supporters congolais qui, pendant 90 minutes ont su donner de la voix pour soutenir leurs héros. Un résultat insuffisant qui a permis aux Congolais de décrocher le précieux trophée mis cette année en jeu. Le public sportif camerounais se souvient qu’au match aller joué le 15 octobre dernier à Kinshasa, Fovu club de Baham avait perdu (1-3). Un retard de deux buts que l’équipe du rocher sacré de l’Ouest n’a pas réussi à rattraper.
Conscients de ce retard, les poulains de Joseph Marius Omog, l’entraîneur principal de Fovu, dès le coup d’envoi de la partie vont se jeter à l’eau. A la 4e minute de jeu, alors que Vuanga, le gardien de but de Sporting club de Lukala était complètement battu, Njonjo, milieu de terrain de Fovu voit son tir stopper par une marre d’eau sur la ligne des buts. Tout au long de la rencontre, l’aire de jeu fortement trempée aura été un véritable handicap pour les joueurs. Circulation difficile du ballon, contrôles de balle approximatifs, passes imprécises, glissades…auront été au menu de la finale de la 3e édition de la Coupe de l’Uniffac. En deuxième mi-temps, Joseph Omog fera entrer Attah, Tombouon et Mbock pour soutenir la ligne d’attaque. Peine perdue, ceux-ci se heurteront à une défense hermétique de Sporting club de Lukala. Laquelle, renvoyant très loin toutes les balles ne prenait visiblement pas le moindre risque. Finalement, c’est sur un score de parité (0-0) que Ndoume Gil, l’arbitre central de la rencontre, de nationalité gabonaise, va mettre fin à cette rencontre qui consacre le sacre du Sporting club de Lukala, vainqueur de la Coupe de l’Uniffac 2006. "Les enfants ont tout donné seulement le terrain ne leur était point favorable", a confié presque en larmes Joseph Omog.
Bamboutos de
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Mbouda
Le train de la 3e édition de la Coupe de l’Uniffac est donc entré en gare hier à Douala. En venant à bout de Fovu de Baham, Sporting club de Lukala remporte, cette année, le trophée mis en jeu. Le représentant de la République démocratique du Congo, club créé en 1978 et qui occupe actuellement le 4e rang en championnat national de football première division succède à Téléstar de Libreville (Gabon), vainqueur l’an dernier. Lequel succédait à son tour à Bamboutos de Mbouda, le tout premier vainqueur de l’édition 2004.
C’est en 2004 que la Coupe de l’Uniffac, qui se veut le pendant de la coupe de l’Uemoa en Afrique de l’Ouest, voit le jour dans la sous région d’Afrique centrale. Une compétition qui, en principe, devrait réunir chaque année, les clubs classés 4e à l’issue de leur championnat. Malheureusement, cette compétition n’a toujours pas pris son véritable envol à cause des difficultés financières des clubs et des fédérations engagés. Ceci se traduit le plus souvent par de nombreux désistements de clubs en cours de compétition. Les forfaits de Tempête Mocaf (Rca) et Club 57 du Congo respectivement en match de poule et demi-finale avaient largement contribué à la qualification de Fovu de Baham en finale de la 3e édition.
Samedi 28 octobre, soit la veille du match, il s’est tenu à Douala l’Assemblée générale de l’Uniffac. A l’issu de cette rencontre, Iya Mohammed, président en exercice de la fédération camerounaise de football (Fécafoot) a été désigné pour présider aux destinées de cette institution pour une période de deux ans. "Après cette désignation, je vais dans la mesure de mes possibilités relancer cette compétition qui a du mal à prendre son envol", a promis le tout nouveau président. "Il se pose un gros problème de moyens financiers, il faut trouver des sources de financement", a-t-il ajouté. Iya Mohammed, remplace à ce poste Sylvestre Mbongo, ancien président de la fédération congolaise de football, lequel a tenu les rênes de cette institution pendant trois ans. "C’est un bilan positif malgré les pesanteurs. La compétition a besoin d’être revigorée", a-t-il conclu. Cette Assemblée générale a également été l’occasion pour les pays affiliés de revisiter les statuts pour une meilleure relance de la compétition.
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