Pionnier des portails web sportifs africains.En ligne depuis 2000 ...
|
| |
|
|
|
|
Eliminatoires Can 2012 :Sénégal-Cameroun: Un duel entre Lions ! (26.01.2011)
Écrit par François-Xavier EYA
Les deux camps fourbissent leurs armes pour la rencontre de mars prochain. Tant il est vrai que le Cameroun n’a pas régler les problèmes d’humeur dans la tanière.La chaude explication en perspective 26 mars prochain au stade Léopold Sedar Senghor à Dakar entre Sénégalais et Camerounais constitue une préoccupation majeure pour les deux camps. La presse Sénégalaise n’arrête pas d’épiloguer sur les propos du capitaine Samuel Eto’o Fils qui a récemment soutenu qu’il est “très excité d’aller jouer à Dakar. Ce sera mon premier match là-bas.” Les Lions indomptables et leur capitaine savent qu’un faux pas de plus pourrait être de nature à compromettre les chances de qualification du Cameroun à la Can 2012 Gabon et Guinée Équatoriale.
D’aucuns donnent l’avantage au Sénégal qui est pour l’instant leader incontesté du groupe E avec six points, c’est-à-dire deux longueurs d’avance sur le Cameroun qui ne totalise que quatre points après le nul imposé par la RDC à Garoua et la victoire face l’Ile Maurice.
Les fans des Sénégalais soutiennent que leur équipe réunit en ce moment assez d’atouts dont le moindre n’est pas la forme des joueurs. Notamment, Les deux attaquants sénégalais Papiss Cissé (Fribourg) et Moussa Sow (Lille), visiblement en forme et qui ont très bien débuté l’année 2011 et dominent le classement des buteurs en Allemagne et en France. Les émotions et l’optimisme des supporters sont cependant tempérés par quelque joueur sénégalais comme Pape Diakhaté qui a soutenu que le Cameroun peut surprendre à Dakar : “Jean II Makoun nous parle souvent des états d’âme de chaque joueur. C’est frappant et je crois que c’est dur à gérer pour un sélectionneur. Ce n’est pas facile de manager autant de joueurs talentueux. S’il faut en plus gérer leurs états d’âme, cela devient encore plus complexe. C’est le regard que nous avons de l’extérieur, mais quand on est un joueur de football et qu’on connaît le haut niveau, on doit se méfier parce que le Cameroun, à l’unisson, peut faire très mal.”
dialogue vérité-réconciliation
Toutefois, cet international sénégalais approché par un confrère croit savoir que son équipe
|
seporte bien après un véritable dialogue vérité-réconciliation : “On a su se dire des vérités, ce qui n’existait pas avant. Avant, il fallait gérer des états d’âme ; on assistait, lors des rassemblements, à des mini-regroupements à deux, trois joueurs selon les affinités. Chacun parlait de son côté. Maintenant, on a réglé ces petites frustrations en nous disant des vérités et je crois que c’est ce qui fait notre force. »
Les problèmes liés à la remobilisation des ténors de l’équipes nationale de football du Cameroun ne sont pas réglés. Le feuilleton ministère des Sports et de l’Education physique et Fecafoot d’un côté et l’international Achille Emana en dit long. Il en est de même du cas Alexandre Song. Entre-temps le Cameroun est dos au mur et doit faire feu de tout bois pour améliorer son classement dans le cadre des éliminatoires Can 2012, Gabon et Guinée Equatoriale.
Dans ce sens, une rencontre amicale est prévue le 09 février prochain contre la Macédoine. Au nombre des joueurs convoqués, l’on note la présence ou le retour en sélection de Idriss Carlos Kameni, Espanyol Barcelona. Il a depuis la débâcle du Cameroun à la Coupe du Monde Afrique du Sud 2010, figuré avec Alexandre Song, Achille Emana au nombre des joueurs considérés comme des bannis. Les autorités e charge de la gestion du football ont manifesté leur volonté de regrouper tous les lions indomptables. Mais c’était sans compter avec l’amour-propre blessé, les rancœurs et rancunes qui vrillent les esprits et qui jalonnent le quotidien de ces joueurs mis de côté pendant de longs mois.
Dans la tanière des Lions, des problèmes de discipline sont certes évoqués mais davantage des observateurs relèvent pour le déplorer des insuffisances managériales qui depuis des années plombent cette équipe. Un contexte qui amène les joueurs à se regarder. Au point les joueurs ont parfois l’impression, qu’à force d’improvisation à n’en plus finir, on croit au miracle et non à une stratégie de travail. Témoignage de Samuel Eto’o dans le magazine AM “Nous, au Cameroun, on arrive un jour et l’on dit : II faut se qualifier et puis, il faut gagner. Ce n’est pas ça un système de jeu ! Je réclame un projet. Un projet clair !”‘
|
|
|
|
|
|
Hits: 7401 | lanouvelleexpression
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
|