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Foot : les dessous des transferts (03.03.2005)
Une nouvelle saison de football s’ouvre le semaine prochaine au Cameroun, avec le début du championnat national de première division. Les clubs de l’élite nationale vont ainsi reprendre du service après près de quatre mois d’inactivité. Dans le fond en effet, les clubs camerounais n’ont pas chômé depuis la fin du dernier championnat. L’intersaison donne l’occasion aux clubs de se projeter dans l’avenir. Et bon nombre d’entre eux ont mis cet espace à profit pour étoffer leurs effectifs. Le mercato ( expression désormais consacrée pour désigner la période des transferts en Europe) a permis de constater de nombreux mouvements de joueurs aussi bien entre les clubs nationaux qu’entre les clubs camerounais et des clubs étrangers. Tant sur le plan national qu’international, c’est par dizaines que se déclinent les mouvements de joueurs. Ce ramdam est-il pour autant la marque d’une grande vitalité du football camerounais? On peut valablement se poser la question. Car les remous que suscitent au sein des états-majors des clubs les mouvements de joueurs laissent perplexe. Ici et là, on annonce l’arrivée des joueurs qui continuent de s’entraîner dans leur équipe d’origine sans que l’on ne sache où mettre la tête. Ailleurs, on parle des joueurs ayant signé des contrats avec deux, voire trois clubs différents.
Ce sont ces cas grotesques qui nous amènent à nous interroger sur ce mercato dont les règles sont pourtant claires, si l’on en juge par les règlements de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Pourtant dans les faits, ce marché a du mal à se discipliner. D’une façon générale au sein de l’élite, tous les joueurs disposant d’une licence sont liés à leur équipe pour une période minimum d’un an. Au bout d’un
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an, la plupart des joueurs sont donc libres d’aller là ou bon leur semble. Mais les joueurs peuvent signer des contrats d’une durée plus grande avec des équipes. Dès lors, tout transfert est subordonné à un accord avec le club dans lequel le joueur évolue. Tout paraît limpide. Mais dans les faits, les cas de litiges entre les clubs sont légion. Les joueurs sans cesse à la quête de l’argent facile, n’hésitent pas à donner leur accord à deux équipes au mépris de leurs engagements précédents. S’en suivent généralement d’interminables querelles dans les couloirs entre les dirigeants. Toujours est-il qu’on s’interroge aussi sur les logiques des transferts. Cette réserve est importante dans la mesure où l’on observe des saignées de joueurs aussi bien dans des clubs ambitieux, notamment ceux engagés dans les compétitions africaines que dans les clubs aux ambitions plus modestes. Si dans le premier cas on peut penser que c’est pour disposer de la meilleure équipe possible, la réalité est tout autre, car certains joueurs n’hésitent pas à signer avec des clubs absents des compétitions internationales.
En fin de compte, on peut penser que c’est l’argent qui est le maître du jeu. Certes les chiffres que l’on entend ça et là restent ridicules comparés aux dizaines de milliards de FCFA dont on parle en Europe. Il y a quelques années, on a parlé de cinq millions de FCFA pour " le vrai faux départ " de Marcus Mokaké de Fovu de Baham pour CotonSport sans plus. Mais l’argent est bien le fil conducteur du mercato national. Et pour le transfert de certains joueurs, on parle même de dix millions de FCFA dans le championnat national. Et au niveau des transferts internationaux, les joueurs et les clubs espèrent même toucher plus gros.
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