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Jean René Atangana Mballa : “ Le contrat sera négocié à la dimension du rang des Lions ” (28.03.2006)
Le premier vice-président de la Fécafoot a bien voulu répondre aux questions de la presse vendredi 24 mars 2006 après la rencontre avec les responsables de Adidas.
La Fécafoot a brillé par son absence à la rencontre entre le Minsep et les responsables de Adidas. Qu’est-ce qui justifie cela ?
Je crois que le ministre des Sports a voulu que l’entretien se déroule en tête à tête entre l’équipementier Adidas et la fédération. C’est d’ailleurs pour cela qu’il nous a adressé une correspondance pour nous dire qu’après la visite de courtoisie que la firme Adidas lui a rendue, qu’on les reçoive ici.
Pourtant sur les images projetées au ministère, l’on a bien vu “ Fécafoot-Adidas ”.
C’est bien la Fédération camerounaise de football et Adidas. Mais la visite chez le ministre était bien une visite de courtoisie. Disons que pour toutes les dispositions pratiques à prendre, c’est au niveau de la fédération que cela se passera.
A quel niveau en est-on à la fédération ?
La firme Adidas nous a présenté son projet. Comme vous le savez, le contrat qui nous lie à la firme Puma expire le 31 décembre 2006. Nous allons procéder à une consultation de tous les équipementiers qui s’intéresseront à notre équipe nationale et au-delà même de notre équipe, du football camerounais en général. C’était l’objet de l’entretien que nous avons eu avec les représentants de la firme Adidas. Le problème d’équipements et de matériels en général se pose à tous les niveaux. Ce n’est pas seulement l’équipe nationale. Il y a également les jeunes qui sont confrontés à ce problème d’équipements. Des offres qui nous seront soumises, nous retiendrons forcément celle qui nous apparaîtra plus avantageuse pour notre football.
Peut-t-on dire que les débats se déroulent comme sur du velours ?
Non. Puisqu’en face, nous avons des commerçants, si je peux les appeler ainsi. Nous savons ce que nous voulons. Il faut que je vous dise qu’avec Puma, c’était une première. Nous avions été trop souple à cette époque. Parce qu’il était question de restaurer la crédibilité de la Fécafoot qui bien avant, à cause des malentendus qu’il y
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avait souvent, tous nos sponsors et annonceurs avaient perdu la crédibilité. Quand nous signions avec Puma, il fallait qu’on soit coopératif. Maintenant que les choses semblent aller pour le mieux et que nous avons une équipe nationale et surtout des joueurs de premier plan au niveau mondial, je crois que nous devons mériter la place et le prix dus à notre rang.
Quels sont les différents candidats pour le moment ?
Actuellement, nous avons des correspondances qui nous viennent de partout. Il faut reconnaître qu’il y a un engouement. En dehors de Puma qui est déjà là, nous avons des contacts avec Adidas, Nike, Diadora, Airness. Nous verrons, comme je l’ai dit plus haut celui des équipementiers qui fera les meilleures offres.
On a souvent reproché à la Fécafoot d’avoir négocié le contrat précédent sans tenir compte de tous les autres paramètres : matches amicaux, dotation en équipements, soutien du football à tous les niveaux, etc. Cette fois-ci, tous ces points sont-ils à l’ordre du jour ?
Vous savez, c’est très facile de faire ces observations quand on voit l’équipe nationale telle qu’elle est aujourd’hui. Mais il faut faire un petit retour en arrière. Au moment où on négociait ce contrat, c’est l’Etat qui achetait encore ces maillots et les équipements. Parce que tous les partenaires qui étaient venus, à cause du manque du respect des engagements de la part du Cameroun, ils sont partis. Il était question de leur retendre la main. Je me réjouis que dans ce partenariat avec Puma, la fédération ait respecté ses engagements. Il en est de même pour les autres. Je pense qu’à partir de maintenant, la négociation doit être plus sérieuse.
Pourra-t-on avoir une boutique des Lions ici au Cameroun ?
Evidemment, c’est dans les priorités. Une boutique des Lions parce que s’il faut qu’on mette fin à cette contrefaçon des maillots qu’on retrouve le long des rues, il faut qu’on puisse donner la possibilité aux Camerounais de s’acheter les maillots à chaque fois qu’ils en ont besoin. Si on ne leur offre rien, ils ne peuvent que se tourner de ce côté-là.
Par Propos recueillis par Sandeau Nlomtiti
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