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Coupe du Cameroun de football : Fovu dénonce les organisateurs (17.11.2004)
L’équipe chérie du département des Hauts-Plateaux conteste le choix porté sur le stade de la Réunification de Douala pour abriter son match retour des demi-finales.
Dans une lettre parvenue à notre rédaction, signée du directeur administratif de Fovu de Baham Emmanuel Sighomnou en date du 10 novembre 2004 et adressée au secrétaire général de la Fecafoot, l’attention de l’instance faîtière du football au Cameroun est attirée sur la programmation des matches de coupe. Les dirigeants du club de Baham pensent que le choix de programmer leur match retour à Douala, fief de leur adversaire Union, est un mécanisme pour les défavoriser. Or au match aller, ils avaient évolué au stade omnisports de Yaoundé qui est un stade neutre conformément aux dispositions qui régissent cette compétition. “ Nous avons joué le match aller des demi-finales de la coupe du Cameroun dimanche 07 novembre au stade omnisports de Yaoundé contre Union de Douala. Il semble que le match retour a été programmé à Douala le 21 novembre en violation flagrante des textes qui régissent l’organisation de la coupe du Cameroun ”, précise le communiqué.
Allusion est ainsi faite au paragraphe VI du règlement de la coupe du Cameroun qui, parlant du choix du terrain, stipule en son article 7 (1- a) que “ les rencontres de la phase éliminatoire se déroulent en terrain neutre… pour les demi-finales, par matches aller et retour sur les terrains omnisports dont le choix est laissé à l’appréciation de la commission de la coupe, sous réserve du critère de neutralité du terrain par rapport aux clubs intéressés. ” A la suite de ce règlement, les dirigeants de l’équipe de la grotte sacrée s’indignent de la mauvaise foi de la commission de la coupe à programmer le match retour au stade de la Réunification de Douala qui est celui sur lequel l’Union joue ses matches de
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championnat. “ Faut-il rappeler à l’honorable commission que Douala est le fief de l’Union ? Où est donc le critère de neutralité du terrain par rapport aux clubs intéressés ?”, s’interrogent les responsables de Fovu.
Dans la même perspective, les dirigeants du club de Baham attirent l’attention de la fédération sur le fait qu’ils n’ont jamais choisi le stade omnisports de Yaoundé comme étant le leur pour recevoir l’Union en phase aller. “ Même si nous l’avions fait, nous aurions violé l’article 7… D’où vient-il que la commission de la coupe ait décidé que c’est Fovu qui recevait Union le 07 novembre 2004 à Yaoundé ? Nous recevons les équipes au stade municipal de Bafoussam qui est notre stade déclaré à la Fécafoot pour la saison sportive en cours. Nous constatons que pour les demi-finales de la saison 2004, Fovu est la seule équipe à être défavorisée par le choix du stade car Coton a reçu Impôts sur son stade à Garoua et Impôts le recevra au match retour sur le stade où il livre ses matches habituellement. ”
Pour remédier à cette situation, surtout que la province de l’Ouest, avec 5 équipes en première division n’a pas de stade omnisports, l’instance dirigeante de Fovu propose que la commission respecte la loi en programmant le match retour au stade omnisports de Yaoundé qui est neutre pour les deux équipes. Avec le score de 3 buts partout enregistré à l’aller, Fovu, qui recevait, partira déjà défavorisée au cas où le match se jouera à Douala en présence du 12e joueur que constituent les supporters des Nassaras. Avec les calculs de Fovu, au cas où le match retour se jouerait à Yaoundé, on ne saurait parler de but marqué à l’extérieur. Les deux équipes jouant à l’extérieur, tous les buts marqués seront d’égale valeur. Voilà donc les débats qui sont ouverts.
Par Blaise NZUPIAP NWAFO(stagiaire)
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